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L'infrangible lien…
61e partie
Publié dans Liberté le 19 - 05 - 2020

Résumé : Houari doit partir chez Samira en urgence. Khadidja craint pour sa vie et dit à son mari de l'accompagner. Ils s'y rendent sur-le-champ. Hadj Ameur surveillait leur arrivée. Il demande à Houari d'attendre en bas. Lui et Mahmoud montent voir Hadj Larbi qui reproche beaucoup de choses à Samira. Mahmoud insiste sur le fait que ses erreurs appartiennent au passé et qu'elle aurait pu mal tourner…
- Si vous compliquez les choses, dit Hadj Ameur, je crois que vous ne lui voulez aucun bien. Que son bonheur importe peu à vos yeux. À mon humble avis, le passé appartient au passé. Vous devez aller de l'avant.
- Oui, c'est bien beau tout cela, mais son père…
- Son père n'était pas du genre affectueux, intervient Mahmoud, avant de l'interroger. Mais où étiez-vous quand lui et sa femme lui menaient la vie dure ? Qu'avez-vous fait pour l'en empêcher ? Rien ! C'était une jeune orpheline entre les mains d'une marâtre sans cœur. Vous lui reprochez sa fugue mais si elle avait eu un oncle ou une tante attentionnée, elle ne serait jamais partie. Elle n'était en sécurité nulle part. Je comprends qu'elle ait pris ses affaires et qu'elle soit partie à l'autre bout du pays. Aujourd'hui, si nous sommes venus, c'est pour officialiser leur union. Voulez-vous briser leurs rêves ou les aider à les concrétiser ?
- Ils me prennent de court. Je crois qu'ils vont trop vite, réplique l'oncle. Je pense que je vais la prendre chez moi quelque temps, après on verra.
- Je ne crois pas qu'ils veuillent attendre, dit Mahmoud, très déçu. Normalement, c'est à nous d'être suspicieux. Figurez-vous que je n'ai pas mal pris le fait qu'elle ait été seule toutes ces années. J'aurais pu profiter de ses erreurs pour la prendre de haut et dire qu'elle est indigne de notre famille. Mais tout ce qui compte pour moi et ma famille est le bonheur de mon fils. S'ils s'entendent au point d'envisager de se marier, ils ont toute ma bénédiction. Je voudrais savoir : vous êtes venu compliquer les choses ou être l'artisan de leur bonheur ?
Hadj Ameur intervient.
- Samira est une fille bien. Ton fils ne pourrait trouver mieux. Elle vit ici depuis des années et je peux vous jurer qu'elle a eu un comportement exemplaire. Nous avons gardé un œil sur elle. Elle est devenue un membre de notre famille. Tout ce qui la touche nous affecte aussi. Lorsque Houari m'a parlé de mariage et de sa volonté à réunir les deux familles, vous ne pouvez pas imaginer combien nous étions heureux pour eux.
- Je vous remercie, dit Mahmoud, d'avoir été là pour la protéger, d'être devenus sa seconde famille. Une jeune fille seule, dans une ville sans attache familiale, aurait pu mal tourner et s'enfoncer dans le vice. Hamdoullah, Allah a mis des gens bien sur son chemin, insiste-t-il, en posant la main sur le bras de Hadj Ameur. Merci du fond du cœur !
- Pas besoin de me remercier, je n'ai fait que mon devoir, murmure le vieil homme, très ému. Si Allah le veut, j'assisterais à leur mariage. Ce serait le plus beau cadeau qu'ils me feraient.
- Inchallah ! Si Hadj Larbi le veut bien. Je ne crois pas qu'Allah veuille les séparer.
- Ils méritent d'être heureux.
Hadj Larbi toussote et fait un geste de la main.
- C'est bo, c'est bon… Appelez les garçons. On va faire connaissance !
- À la bonne heure !
Hadj Ameur s'en va les appeler. À son sourire, Houari devine que son père a bien défendu sa cause.


(À SUIVRE)
T. M.
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