Résumé : Dès qu'il en a fini avec le notaire et qu'il a récupéré les clés de l'appartement, il loue une camionnette pour ramener ses affaires. Le lendemain, sa famille arrive. Son frère et ses sœurs sont heureux pour lui. Ses parents lui en veulent un peu. Houari manque de se fâcher avec sa mère. Son père le prie de les comprendre. Malgré tout, il lui souhaite d'être heureux. Ils sont là pour lui. Houari reçoit un appel de Samira. Elle n'est pas bien… - Mais que se passe-t-il ? demande Khadidja lorsqu'il les rejoint au salon, le visage fermé. C'était qui ? - Samira… Elle a des problèmes avec son oncle, lui apprend-il. Vous m'excusez, mais je dois y aller. - Tu ne peux pas partir seul, s'écrie-t-elle. Ton père et ton frère vont t'accompagner. Imagine qu'ils veuillent s'en prendre à toi. Allez avec lui ! - Bien sûr, nous discuterons avec son oncle et il devra se calmer. Allons-y ! Houari part chez Samira, accompagné de son père et de son frère. Il leur raconte brièvement le passé de Samira, le fait qu'elle ait fugué, après avoir été maltraitée par sa marâtre. Il ne pouvait pas le leur cacher car ils allaient le découvrir. Hadj Ameur l'attendait dehors. Il est heureux de faire la connaissance de son père. - Soyez les bienvenues ! Tu as bien fait de les amener. L'oncle de Samira n'est pas facile. Je l'ai entendu crier après elle. - Pour qui se prend-il ? s'écrie Houari. On les a invités pour qu'ils assistent à notre mariage et le voilà qu'il crie après elle. J'espère qu'il n'a pas levé la main sur elle ! - Calme-toi ! Calme-toi ! Je vais lui parler. On ne va pas se fâcher avec lui car cela créera davantage de problèmes. Laisse-moi le voir en premier et lui parler. Le courant passe mieux entre personnes âgées. - Je compte sur toi, dit Houari. Hadj Ameur décide de monter avec Mahmoud. La famille de Samira est dans le salon. Dès qu'il s'annonce en frappant à la porte, les femmes s'éclipsent dans la chambre. Dans le salon, il y a le père et ses fils. Ces derniers les accueillent en souriant et chaleureusement. Leur père ne cache pas qu'il est très remonté. - Hadj Larbi, voici le père du prétendant, Mahmoud… Ainsi que ses fils Norredine et Tewfik. Celui-ci tend la main, mais Hadj Larbi se détourne, les mettant tous dans la gêne. Hadj Ameur prie les jeunes hommes d'aller faire connaissance avec Houari et Kamel. - Asseyons-nous. Nous sommes venus pour discuter, dit-il, pas pour faire des problèmes là où il n'y en a pas. Les jeunes s'apprécient et ils auraient pu se marier sans vous. Mais ils ne l'ont pas fait car Samira voulait que vous soyez présents. - Elle a fait des erreurs qui ont brisé notre famille. Elle a fugué. Nous la croyions morte et enterrée. Son père n'a pas supporté la pression qu'on leur a mis. On les regardait de travers. Plus personne ne les fréquentait. Le jour où on a découvert qu'ils étaient partis, on a souhaité qu'ils ne reviennent jamais. Et pas plus tard qu'avant-hier, j'apprends qu'elle est en vie et qu'elle veut se marier. - Ces erreurs appartiennent au passé. Vous n'allez pas la punir pour des faits qui remontent à des années ! Elle était jeune et cela aurait pu mal tourner. Hamdoullah, Allah l'a protégée et guidée sur le droit chemin, dit Mahmoud. Aujourd'hui, si nous sommes venus, c'est pour parler de leur avenir. Si vous aviez eu le temps d'enquêter, vous auriez appris que nous sommes une famille respectable, bien sous tous les rapports. Et que vous ne pourriez trouver mieux pour votre parente. Hadj Larbi secoue la tête, toujours remonté contre elle.
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