Selon une source digne de foi, nous apprenons que l'ex-directeur sportif du MC Alger, limogé en janvier 2020 par Sonatrach, a saisi hier, officiellement, la direction actuelle du club pour réclamer ses arriérés de salaire et certaines primes de matches. En effet, dans un courrier déposé au siège du MCA par un huissier de justice, Sakhri réclame six mois de salaires et un certain nombre de primes de matches conformément au contrat signé en juillet 2019 avec la SSPA le Doyen. Le contrat stipulait que Sakhri devait toucher une rémunération nette de 25 millions de centimes et ouvrait droit aux primes de matches au même titre que les joueurs et les autres différents staffs, technique et administratif. Notre source précise que Sakhri, qui n'a rien touché jusque-là, réclame une somme globale de plus de 200 millions de centimes. La demande sera examinée à la fin du mois par les actionnaires lors de l'assemble générale, mais il est clair que Sakhri aura son dû, eu égard au contrat signé par Achour Betrouni. À la mi-janvier 2020, devant la crise qui secouait le MCA, le président du conseil d'administration, Achour Betrouni, avait décidé de démissionner. Le directeur sportif Fouad Sakhri a été pour sa part limogé par Sonatrach. Ils ont été remplacés par un nouveau bureau directeur présidé par Nasser Almas et composé de Aouf, Bachta, Belkhiri et des représentants de Sonatrach. Par ailleurs, nous apprenons que la FIFA tranchera dans les prochains jours le litige qui oppose le MCA et l'ex-coach Bernard Casoni, limogé en décembre 2019. Le technicien français réclame le payement de l'intégralité des salaires prévus par les 18 mois de son contrat, soit environ 450 000 euros. Pour sa part, la direction du MCA soutient que Casoni n'ouvre droit qu'à trois mois de salaires comme indemnités de rupture de contrat.