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Rien n'a changé sur le littoral de Jijel
En dépit d'un contexte sanitaire exceptionnel
Publié dans Liberté le 19 - 08 - 2020

Aux premiers jours de l'ouverture des plages, l'indignation est déjà à son comble à Jijel. À travers tout le littoral ouvert à la baignade, le chaos est le même. Couches pour bébé et même serviettes hygiéniques pour femmes enfouies dans le sable ou jetées pêle-mêle sur les plages sont d'emblée les signes de ce chaos qui s'organise dans les zones de baignade. L'incivisme est encore une fois au rendez-vous d'une saison, certes lancée dans la précipitation, mais qui renseigne sur le désordre et l'anarchie qui se sont définitivement installés dans les mœurs estivales.
C'est le cas à Sidi Abdelaziz, où la plage de cette commune côtière est bondée de monde. Dès la matinée, les estivants mettent le cap sur ce littoral, le plus long de la wilaya de Jijel. La plupart viennent des villes et villages avoisinants, mais aussi de Mila, de Constantine et de certaines wilayas de l'intérieur. L'accès à cette zone de baignade est bien évidemment surveillé par un groupe de jeunes qui imposent à tout visiteur un droit d'accès : 100 DA représentent la somme à payer.
Une forme de racket qui s'organise en plein jour par ces jeunes qui ne reculent devant rien pour soutirer de l'argent à tout récalcitrant. Venant profiter d'un moment de fraîcheur, souvent en compagnie de leurs familles, la plupart paient sans rechigner. Sur la plage, le décor rime avec le chaos au sens propre du mot. Ordures, sachets noirs, déchets et détritus en tous genres s'offrent aux baigneurs. "C'est partout la même chose. Cette ouverture des plages a été décidée juste pour respirer ; rien n'a été préparé, aucune forme de mise en adjudication des zones de baignade n'a été décidée et aucun nettoyage n'a été opéré", précise une source à la direction du tourisme. La même source rappelle que la préparation de la saison estivale débute chaque année dès le mois de janvier. "Il n'en est rien cette année à cause de l'épidémie de coronavirus qui s'est installée en plein hiver, soit en pleine préparation de la saison d'été", souligne-t-elle encore.
Au-delà de ces précisions, qui ne changent à vrai dire rien à l'anarchie qui règne sur les plages, c'est l'indifférence des estivants qui frappe encore les esprits vis-à vis de cette situation d'anarchie. Et pour cause, sur le sable, on installe la tente comme si de rien n'était. Il en est de même pour les parasols qu'on cerne par des draps pour en faire un gîte bien particulier. La vision est totalement bloquée, et derrière ce dispositif inédit, il n'y a plus d'espace pour voir la mer. Le décor est encore planté par ces parasols soigneusement installés par des jeunes tout au long du rivage. C'est encore une forme d'occupation illégale de la plage qui se déroule au vu et au su de tout le monde. Profitant de cette improvisation quant à l'ouverture des plages, des jeunes se sont organisés en groupes pour proposer à la location parasols, chaises et tables aux baigneurs.
Si ce dispositif fait partie du décor estival depuis de longues années, cette pratique reste cependant un moyen pour ces jeunes d'imposer leur diktat à des estivants qui n'ont plus qu'à se soumettre à leurs caprices. Pour ce qui est des mesures de prévention du coronavirus, aucun dispositif n'est visible. Pis encore, cette épidémie ne semble même pas figurer dans une quelconque préoccupation sanitaire des baigneurs.
Amor Z.


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