Un groupe de concessionnaires automobiles ont envoyé, au courant de la semaine écoulée, un ensemble de propositions au Premier ministère et au ministère de l'Industrie pour revoir certaines clauses contenues dans le nouveau cahier des charges relatif à l'exercice du concessionnaire et de l'importation de véhicules neufs. Selon nos sources, les concernés ont vite réagi au décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d'exercice de l'activité de concessionnaires de véhicules neufs. Après concertation, ces opérateurs, non consultés durant la confection de ladite loi, ont formulé une série de recommandations au gouvernement pour revoir, de fond en comble, plusieurs clauses pour éviter, au final, la cherté du prix de la voiture qui, au demeurant, ne sera supporté que par le client final. Du reste, ces opérateurs ont salué les autres dispositions du cahier des charges, notamment celle liée à la transparence dans la délivrance des agréments et des quotas à fixer.