Un autre membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme a fait parler de lui, ce week-end. Hadj Saïdani, membre du bureau de la LADDH de Relizane, a déclaré au journal local La Voix de l'Oranie qu'il a été manipulé dans l'affaire des deux ex-DEC, Hocine et Abdelkader Abed, qui sont les deux fils de Hadj Abed, chef des Patriotes de la localité de Jdiouia (wilaya de Relizane). Hadj Saïdani avait, pour rappel, déposé une plainte, il y a quatre ans à Nîmes (France), contre les deux ex-DEC, les accusant d'avoir séquestré et assassiné son frère, considéré comme disparu. À La Voix de l'Oranie, il a affirmé avoir été manipulé, comme d'autres Algériens, par des ONG internationales, dont Amnesty International. Se considérant jusque-là comme famille de disparu, le militant de la LADDH de Relizane s'est déclaré désormais “victime du terrorisme”. Il a même invité les Algériens à adhérer au projet de charte proposé par le premier magistrat du pays, se distinguant ainsi de la position de son organisation. H. A.