Le secrétaire général du ministère des ressources en eau, Smaïl Amirouche, a indiqué, ce lundi, sur les ondes de la radio Chaîne 3, que 22 wilayas sont « fortement touchées » par le stress hydriques. Cette situation, explique-t-il, est due « à la réduction drastique des précipitations, entre 35 et 40 % ces trois dernières années, ce qui a engendré une diminution drastique des volumes d'eau, emmagasinés dans les barrages ». A l'Ouest du pays, plus précisément à Sidi Bel Abbes, où « le barrage de Sidi Abdelli a connu un taux très faible de remplissage, la ville et plusieurs communes seront raccordées à la station de dessalement et au barrage de Sikkak, à Tlemcen », explique le même responsable, qui ajoute que « les travaux se terminent au mois de juillet ». Pour l'Est, « les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arreridj seront alimentées à partir du barrage d'Aghil Amedda vers celui de Mehouane », alors qu'un projet de « transfert d'eau est prévu à partir du barrage Oudjet Mellegue pour alimenter les wilayas de Tébessa et de Souk-Ahras », indique Smaïl Amirouche. Quant au centre du pays, à savoir Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Ain Defla, Médéa, Bouira et Tizi Ouzou, la situation risque d'être « un peu plus lourde », étant donné que « le taux de remplissage des barrages est à moins de 15 % ». Le SG du ministère des ressources en a a cité notamment « le barrage de Keddara dont le taux de remplissage est à moins de 20 % alors que six autres barrages sont à moins de 15 % de leurs capacités nominales ». Cependant, Smaïl Amirouche affirme que des « solutions urgentes » ont été prises pour « assurer le transfert de l'eau à partir du barrage Ghrib vers celui de Bouromi à Ain Defla devant alimenter le Grand Alger, à savoir la partie ouest de la capitale et partiellement la wilaya de Blida ».