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LES IMMUNOLOGISTES PLAIDENT POUR LA GENERALISATION DES ENQUÊTES
SURVEILLANCE DE L'EPIDEMIE DE CORONAVIRUS
Publié dans Liberté le 03 - 07 - 2021

Les effets de la pandémie de coronavirus, l'immunité anti-Sars-CoV-2 ainsi que les vaccins anti-Covid sont autant de thèmes débattus lors des travaux du 9e Congrès national d'immunologie, ouverts avant-hier jeudi, et ce, pendant deux jours.
Organisée par la Société algérienne d'immunologie (SAI), cette rencontre scientifique vient en fait apporter de nouvelles réponses liées à la prise en charge de l'infection de Covid-19. Des interventions de haut niveau ont traité justement des stratégies de riposte contre la Covid-19 et des moyens nécessaires de nature à relever le défi de la vaccination des 20 millions d'Algériens dans les meilleurs délais possibles, et ce, pour atteindre le seuil de l'immunité collective.
Dans son intervention inaugurale, le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d'immunologie, a indiqué que la crise sanitaire induite par la Covid-19 s'est imposée d'elle-même dans les travaux du 9e congrès de la SAI.
"La 9e édition offre en fait aux jeunes immunologistes un espace-débat et une opportunité pour échanger les expériences en matière de surveillance de ce virus à travers toutes les régions du pays. Il est aussi question de comprendre comment réagit le système immunitaire contre ce virus", soutiendra le Pr Djenouhat.
Les participants - la plupart des immunologistes - ont ouvert des débats sur l'évolution des courbes ascendantes de l'épidémie qui, jusqu'à hier, a tué plus de 4 millions de personnes dans le monde dont 4 000 Algériens. Ces chiffres restent, évidemment, sous-estimés, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Les immunologistes ont plaidé, à l'occasion, pour la généralisation des enquêtes monocentriques à travers le pays pour évaluer la prévalence de l'infection ou la séroprévalence des anticorps du Sars-CoV-2, en attendant le lancement des études multicentriques.
Le professeur Sofiane Salah, chef de service immunologie au CHU Mustapha-Pacha, a d'ailleurs présenté une étude d'immunisation monocentrique qui a touché le personnel soignant du plus grand hôpital d'Algérie, lors des deux premières vagues.
"Nous avons fait une enquête, afin d'évaluer la fréquence des anticorps contre le Sars-CoV-2, chez le personnel soignant de l'hôpital Mustapha-Pacha lors des deux premières vagues. Les résultats ont conclu que sur 1 000 sérums, nous avons trouvé seulement 6% qui ont été en contat avec le virus.
C'est un chiffre faible, mais qui signifie que le personnel n'était pas vraiment immunisé. Alors que lors de la deuxième vague, qui était inattendue, les gens ne se ruaient pas pour faire la sérologie. Sur un échantillonnage de 100 soignants, la moitié, soit 50% avait rencontré le virus", a expliqué le Pr Salah.
Ce qu'il y a lieu de retenir à travers cette enquête, c'est que les chiffres du CHU Mustapha rejoignent ceux de l'étude menée par le Pr Djenouhat à l'EPH de Rouiba. L'autre intervention qui a suscité un long et riche débat est celle qui a traité des séquelles post-Covid et présentée par le Pr Hassan Messaoudi, spécialiste du syndrome post-Covid au CHU Mustapha.
L'intervenant a relevé que le Covid long, soit quatre semaines après guérison, pose un problème socioéconomique, puisque le Covid long sous-entend que le patient, même rétabli, continue à présenter des symptômes "subjectifs" pour la Sécurité sociale, tels l'essoufflement ou des douleurs musculaires, d'où la nécessité d'un arrêt de travail.
"J'ai eu à traiter des malades guéris de la Covid, mais les symptômes de la pathologie émergente persistent parfois au-delà de six mois. Autrement dit, le virus est toujours là, mais il n'est pas actif. Le patient guéri est fatigué et essoufflé. Il y a encore des patients qui n'ont retrouvé le goût et l'odorat que six mois après la maladie", alertera le Pr Hassan Messaoudi.

Hanafi H.


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