Le projet relatif à la réalisation des 30 logements promotionnels aidés (LPA), prévu à Sidi Medour (4 km en dehors du chef-lieu de la commune d'El-Karimia, wilaya de Chlef), suscite toujours la colère et l'indignation des bénéficiaires. Ces derniers refusent catégoriquement que ce projet soit réalisé dans cette localité qui ne répond, d'après leurs déclarations, ni à leurs exigences ni à leurs aspirations. "La localité de Sidi Medour est une zone classée semi-urbaine, où nous ne voulons, en aucun cas, y habiter. Elle est totalement dépourvue de toutes les commodités, étant donné qu'elle manque cruellement d'infrastructures scolaires, sanitaires, de jeunesse et de transport aussi", expliquent les protestataires. "Nous travaillons tous dans le chef-lieu de la commune d'El-Karimia et nos enfants y sont tous scolarisés depuis de très longues années", ajoutent-ils. Tout en demandant l'intervention des autorités, à leur tête le wali de Chlef, les bénéficiaires de ces logements demandent aussi "le transfert de ce projet vers le centre de la ville d'El-Karimia, comme cela avait été prévu initialement, c'est-à-dire à l'endroit où doivent se réaliser les 26 autres logements LPA". Toujours selon les mêmes plaignants, il existe juste à proximité du chantier, où vont être lancés les travaux des 26 autres logements, également de la même formule, une assiette largement suffisante qui répond parfaitement à toutes les exigences techniques afin de réaliser les 30 habitations LPA dont il est question, affirment-ils. "Il s'agit d'une superficie qui est adéquatement située, et en plus elle dépasse les 12 000 m2. Elle peut donc facilement supporter la réalisation des 30 logements LPA qui nous appartiennent et que nous attendons depuis des dizaines d'années", insistent-ils, affirmant disposer d'informations sur la nature instable du sol à Medour, en se référant à des déclarations qui seraient faites par le promoteur en charge du projet.