En annulant le déploiement de deux brigades de combat en Irak, l'armée américaine a amorcé un mouvement pouvant se traduire par une réduction de ses effectifs dans le pays où la violence augmente à l'approche des législatives. Le déploiement de la première brigade de la première division d'infanterie de Fort Riley (Kansas), qui devait avoir lieu début janvier, a été retardé, alors que celui de la deuxième brigade de la première division blindée, actuellement au Koweït, a été suspendu, a indiqué un responsable de défense américain. Chacune de ces brigades compte environ 5 000 soldats. Les responsables américains ont multiplié les déclarations sur une réduction progressive des troupes déployées en Irak, mais un retrait définitif reste lié aux progrès réalisés par les forces irakiennes. L'armée américaine a prévu de retirer les troupes envoyées en renfort pour les législatives du 15 décembre et de revenir à 138 000 soldats, soit le niveau minimum depuis avril 2004. Actuellement, 160 000 militaires sont en Irak. Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré, jeudi, qu'il espérait que “les conditions permettront des réductions de troupes” américaines. “Nous espérons descendre à environ 137 000 et si les conditions le permettent, nous pouvons descendre en dessous.”