Le Conseil d'état a débouté, hier, M. Bouzerd Lounis, locataire des biens de l'Opgi à Mohammedia contre l'entreprise Prodeval. Il faut savoir que dans cette affaire, qui dure depuis 1999, le Conseil d'état a eu à traiter deux expertises contradictoires. Du point de vue juridique, cette situation devait aboutir à l'élaboration d'une troisième expertise afin de statuer définitivement. Ce qui n'a pas été fait. Il y a lieu de préciser que Prodeval n'existe pas depuis sa vente en 2001. Le plaignant B.L. avait, rappelons-le, demandé au Conseil d'état une troisième expertise et une mission afin de démontrer le défaut de qualité de l'entreprise en plus du courrier adressé à Mme la présidente du Conseil d'état, en date du 26 novembre 2005, et dans lequel il a fait mention des interférences de nature à empêcher le déroulement d'un procès équitable, et l'a informé d'un dépôt de plainte au niveau du tribunal d'El-Harrach pour motif de dilapidation des biens de l'état et complicité de dilapidation contre le P-DG de Prodeval et son nouvel acquéreur qui demeure sans titre et donc sans statut depuis quatre ans. Toutes ces remarques et doléances n'ont pas été prises en compte par le Conseil d'état qui vient ainsi de débouter Bouzerd Lounis alors que la même instance avait rendu deux arrêts, reconnaissant au plaignant ses droits acquis, vu qu'il exerçait au sein des locaux de l'Opgi avant la création de Prodeval.