La localité de Houari-Boumediène (ex-Aïn H'saïnia) vit au ralenti et ne compte plus sur les ressources de Hammam Debagh lequel, jusqu'au découpage administratif de 1984, faisait partie du territoire de la commune qui allait de Aïn Harbi jusqu'aux limites de Bouhamdane. Les localités de Medjez Amar, Bendjenah et Hammam Debagh se sont partagés les moyens du parc de l'APC mère, laquelle se trouve, aujourd'hui, sans ressources. Les 7 500 habitants que compte cette dernière attendent depuis des années le raccordement au réseau du gaz naturel. Les 600 millions de centimes des PCD-2005 ont servi pour quelques répartitions et pour le château d'eau de Aïn Kharrouba. Les responsables de l'APC souhaitent un quota supplémentaire en matière d'habitat rural. Aujourd'hui, la liste des 23 bénéficiaires de logements sociaux est fin prête pour l'affichage. néanmoins, cela semble peu suffisant vu le nombre de demandes de près de 500, bien que 60 autres soient en cours de réalisation, alors que l'aménagement des lotissements des cités Aïn H'saïnia, Remmat Ali et Maouna est indispensable. Depuis les intempéries de l'hiver de l'année dernière, les routes de Khemadja et de Aïn Kharrouba (15 km) se sont dégradées au point de devenir impraticables. par ailleurs, l'électrification rurale n'a pas encore touché Gueroura et Khemadja, alors que Aïn Kharrouba attend la deuxième tranche. Cela dit, les élèves des mechtas d'El Ader, de Aïn Nouader, de Lakhzara, d'Esskhouna, de Aïn Zitouna, de Aïn Amara, Groura et du village de Aïn Kharrouba se déplacent quotidiennement au chef-lieu de la commune, d'autres au technicum de Hammam Debagh, l'APC ne dispose que d'un seul bus qui ne peut satisfaire qu'un tiers des besoins. B. Nassir