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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 02 - 01 - 2006

RESUME : Si Nadia est venue, c'est parce que Adel le lui a demandé. Mayssa refuse leur invitation. Nadia en est soulagée. Mais Adel tient à la voir. Mayssa sort les voir et veut bien déjeuner avec eux chez sa mère. Adel accepte. Mayssa est heureuse. Seulement, la réflexion d'un ami de Hamid gâche sa joie.
Il est bête, se dit-elle. Des paroles en l'air. Mais pourquoi il a dit ça ?
Mayssa a beau se poser des questions et tenter de comprendre ce qui lui a échappé, elle ne trouve rien dans ses souvenirs qui peut relier l'état de Hamid à sa visite chez sa mère. Le déjeuner s'était bien passé. Il est tombé malade après.
Et après ? Mayssa ne se sent aucunement responsable de son état actuel. Elle a de la peine pour lui. Hamid est quelqu'un de bien. Elle prie pour qu'il se remette rapidement. Mais il est souffrant depuis si longtemps maintenant.
Durant toute la semaine, à chaque fois qu'elle a un moment libre, elle pense à lui. Quand elle croise les camarades de chambre de Hamid et des étudiants de son groupe, elle sent leurs regards la suivre. Elle ne comprend pas pourquoi.
Lydia a remarqué sa mine soucieuse.
- Qu'y a-t-il Mayssa ?
- Rien !
- Pourquoi me mentir? Cela se voit que tu n'es pas bien, insiste Lydia. Pourquoi ne te confies- tu pas ? Cela te fera du bien. Je pourrais peut- être t'aider?
- Tu ne peux rien pour moi, répond Mayssa.
- Raconte toujours. On ne sait jamais ?
Mayssa finit par lui confier ce qui la tracasse. Elle ne comprend pas pourquoi les camarades de Hamid la voient mal. Elle sent qu'ils disent des choses sur elle. Mais quoi ?
Quand elle se tait, elle remarque que Lydia est embarrassée. Elle devine qu'elle doit en savoir des choses. Elle la presse de questions pour qu'elle lui dise.
- Si tu sais quelque chose tu dois me le dire, insiste-t-elle. Bien ou mal, peu importe. Je t'en prie, je ne dois pas rester dans l'ignorance.
- Cela risque de te faire souffrir, la prévient Lydia. Tu sais, moi, je n'y crois pas. Ce sont de mauvaises langues.
- Pourquoi prends-tu des gants ? Raconte, la presse la jeune fille. Raconte.
Lydia se jette enfin à l'eau.
- Ils disent et croient que tu es responsable de ce qui est arrivé à Hamid, lui dit-elle. D'après eux, quelqu'un a tenté de l'empoisonner. Le seul endroit où il s'était rendu est chez toi. Après, il est tombé malade. Depuis, il n'est plus le même.
- Oh mon Dieu ! C'est horrible. Tu ne les crois pas, j'espère ?
- Bien sûr, je te connais et tu es si belle et si inaccessible qu'il faut bien qu'ils disent quelque chose de méchant sur toi, dit Lydia. Tu n'y es pour rien dans sa maladie. Qui oserait empoisonner Hamid ? Personne.
- Je n'y suis pour rien s'il est tombé malade. Comment peuvent-ils croire que j'en sois capable ?
- Je ne sais pas pourquoi mais ils en sont persuadés. Et, le malheur dans tout cela, c'est qu'ils le racontent aux autres. poursuit Lydia. Et tu sais ce que c'est, ça parle, ça parle.
- Ce n'est pas vrai.
Mais rien de ce qu'elle pourrait dire ne fera taire les mauvaises langues. Elle n'en revient pas. Elle est si bouleversée par ce qu'elle vient d'apprendre qu'elle n'en dort pas de toute la nuit. Elle pense à partir chez elle, seule, sans Adel et sa cousine. Dès huit heures, elle sort de la cité de jeunes filles. C'est vendredi et il n'y a pas beaucoup de transports en commun. Elle espère pouvoir prendre un taxi pour se rendre à la gare mais aucun ne s'arrête. Quand elle voit la voiture de Adel arriver, elle est si déçue qu'elle a envie de pleurer. Elle prend place à l'arrière et les salue d'une petite voix. Nadia ne répond pas. Elle l'ignore mais tout comme elle, elle n'a aucune envie de les voir et de partir avec eux. Elle sent que cette journée ne se passera pas comme elle le voudrait.
(à suivre)
A. K.


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