Un entrepreneur qui avait sous-traité plusieurs projets avec l'entreprise de réalisation de Blida a entamé une grève de la faim depuis le 20 janvier dernier pour protester contre le non-payement de ses factures depuis une vingtaine de mois. Jusque-là, rien ne semble relever de l'insolite. Seulement, le monde des conflits de travail devra à partir de la rébellion de ce sous-traitant enrichir le calepin des recettes d'actions en considérant une nouvelle forme de grève de la faim : celle qui consiste à l'observer chaque jour de 8 à 16 heures, après quoi, le gréviste devra rejoindre son domicile et revenir le lendemain pour pointer encore sur le lieu de la contestation. En tout cas, c'est ce qu'a fait savoir ce gréviste au siège de l'ERB. A méditer…