Vol de transformateurs électriques Une fois de plus, un transformateur électrique a été volé à Zitouna, une commune située à une quinzaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya. Les malfaiteurs ne se rendaient pas compte de leur geste qui a laissé dans la pénombre, durant toute la nuit de jeudi au vendredi derniers, les locataires des trois principales cités de cette commune ainsi qu'une partie des habitations de la nouvelle cité. Les habitants n'ont pu avoir de l'électricité qu'après moult palabres avec les autorités locales. Il a fallu une intervention de haut-lieu pour que ces malheureux locataires soient programmés dans le cadre de l'électrification pour profiter de ce projet. Les éléments de la brigade de gendarmerie, avisés par les citoyens, ont tout de suite ouvert une enquête. À titre d'information, disons que la wilaya d'El Tarf, comparativement à d'autres wilayas, connaît une avancée appréciable dans le processus d'électrification avec un taux de couverture de 95%. Une bande de cambrioleurs arrêtée Dans la commune de Aïn Kerma, les éléments de la brigade de gendarmerie, et sur information, ont réussi à mettre la main sur une bande de malfaiteurs qui semait la terreur. Plusieurs citoyens de cette municipalité faisant partie administrativement de la daïra de Bouhadjar, une cinquantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, ont mis hors d'état de nuire quatre individus spécialisés dans le cambriolage. Les éléments de cette bande agissaient en collaboration avec une autre bande originaire de la commune de Chebaïta Mokhtar, située à une quinzaine de kilomètres de Annaba. Plusieurs domiciles ont été, durant la semaine écoulée, visités, de jour comme de nuit. Les propriétaires auraient été même agressés à l'arme blanche. Des recherches sont en cours pour mettre la main sur une autre bande originaire de Annaba et qui sévissait au niveau de cette même commune. Des quartiers sans téléphone La majorité écrasante des cités ont passé dix-neuf heures dans un isolement total, en dépit de la prolifération des taxiphones. Ces services dits publics ferment leurs cabines dès la tombée de la nuit. Le problème se pose avec acuité pour les familles n'ayant pas une ligne téléphonique fixe et se trouvant dans une situation inextricable pour transporter un malade vers les urgences, par exemple. Et les coupures régulières du téléphone fixe sont monnaie courante vu les factures salées. Selon des citoyens en colère à cause de ces coupures parfois injustes, les services des P&T ne tiennent compte d'aucune argument, même si ces coupures coïncident avec des week-ends prolongés comme les jours de fêtes, etc. Certains ignorent même les raisons de ces coupures surtout que les services des P&T les avaient assurés du rétablissement de leurs lignes, au cours de la semaine passée, suite à leurs réclamations reconnues fondées. il a fallu attendre jeudi matin pour contacter le service des réclamations. Mais la joie ne fut que de courte durée : certains ont même été dans l'incapacité de présenter leurs vœux de fin d'année. plusieurs étaient contraints de faire appel aux services du taxiphone d'à côté. Tahar Boudjemaâ