Les inondations par les eaux usées des habitations des quartiers de la partie sud de la ville de Annaba, suite à la défection de la station de pompage principale n°7 de Bouzered-Hocine, continuent de provoquer le désarroi des citoyens sinistrés, une semaine après qu'elles se soient produites. Les habitants de la cité Anzas et du boulevard Bouzered, qui ont été évacués en urgence, sont encore hébergés dans les établissements scolaires de la cité hippone avoisinante (2 CEM et une école primaire) dans des conditions précaires, ce qui a motivé une réunion extraordinaire de l'exécutif communal de Annaba pour décider des mesures à prendre dans l'immédiat. Une enveloppe de 1 200 000 000 de centimes a été dégagée pour l'acquisition de denrées alimentaires de première nécessité et de matériels divers au profit des sinistrés. Une cellule de crise composée des représentants de l'APC de Annaba a été également installée, durant le week-end dernier. Elle aura en charge le suivi des programmes de nettoiement des habitations inondées et le rétablissement dans les meilleurs delais, assure-t-on, des réseaux d'AEP et d'assainissement, alors que les services de la Sonelgaz et ceux de l'hydraulique assistés par des techniciens chinois auront pour mission de remettre en état les réseaux d'alimentation en électricité endommagés par les infiltrations d'eaux usées et la station de pompage n°7. Par ailleurs, l'association nationale pour la protection de l'environnement (Anep), dont le siège est à Annaba, a tenu une réunion extraordinaire de ses membres pour établir un bilan des inondations et en faire part au ministère de tutelle, tout en demandant aux autorités concernées de prendre compte du danger réel que représentent les inondations sur les habitations de cette ville littorale. À cet effet, il a été mis l'accent sur l'état de toutes les stations de pompage d'eaux usées de Annaba qui seraient défaillantes dans leur majorité. A. Allia