L'installation des organes de gestion de l'APC de Tizi Ouzou n'agrée visiblement pas les élus du FLN, qui ont adressé, jeudi dernier, une requête à Mme la chef de daïra de Tizi Ouzou demandant l'annulation pure et simple de la délibération y afférente. La demande expresse des cinq élus de l'ex-parti unique est motivée essentiellement par deux raisons : d'abord la désignation d'un élu FLN, Malki Hamid en l'occurrence, en tant que quatrième vice-président chargé des relations extérieures, en l'absence du concerné et sans son consentement, et ensuite le fait que les élus locaux du FLN, qui se sont retirés de la séance de dimanche 8 janvier, ont refusé de s'impliquer dans un quelconque organe de gestion de l'assemblée. Pour ces motifs évoqués, le FLN demande donc instamment à l'administration d'annuler ladite délibération que ses élus rejettent totalement. Quelle sera la réaction de l'administration ? On le saura sous peu. Il convient de rappeler à toutes fins utiles que lors de la réunion de dimanche dernier, la seconde du genre, les élus FLN ont quitté la séance d'entrée de jeu, faisant le serment de ne pas s'impliquer dans les organes de gestion de l'APC ; leur position d'opposants est explicitée dans une déclaration lue en plénière. Ils dénoncent au fait le rapprochement entre les élus du RCD, RND et les indépendants (12 élus au total) qui ont remis un mémorandum pour une cohabitation au maire FFS. Le groupe des “12” est qualifié par le FLN d'alliance “contre nature” et le pacte remis à l'édile municipal de “chantage”. M. Arezki Bensalem, qui a accepté les conditions du groupe des “12”, avait procédé à la désignation de ses quatre adjoints, des présidents des commissions permanentes ainsi qu'à l'affectation des six délégations spéciales. Et ce, en l'absence bien entendu des cinq élus du FLN. La proposition du président d'APC a été adoptée à l'unanimité des présents, soit 18 élus sur 23. D'où la requête du FLN. Y. A.