Le Foyer de la traduction, une structure de la Bibliothèque nationale, vient de terminer la traduction en langue arabe des œuvres du poète de la Révolution, Djamal Amrani, décédé il y a tout juste une année. Cette initiative, expliquera Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, est une reconnaissance de ce que représente et a donné le poète algérien. La traduction en langue arabe de son œuvre intégrale dans toute sa dimension théâtrale, poétique et romancière, se veut une façon de l'"éterniser" et de la mettre à la portée des "nouvelles générations", notamment les arabophones. Parmi les personnes qui ont œuvré à la traduction des écrits de Djamel Amrani, l'universitaire Abderahmane Meziane qui, lors de son intervention samedi durant la journée d'hommage au poète que la Bibliothèque nationale a initiée, a rappelé la richesse et la précision des textes du défunt en qualifiant son expérience de traduction de Djamel Amrani de dure et de magnifique à la fois. Djamel Amrani, connu pour être le poète de la Révolution algérienne, lauréat du prix Pablo Neruda, n'a pas cessé de chanter sa patrie, l'amour, la nature, les sacrifices. Abderahmane Meziane a ajouté que dans la poésie d'Amrani, chaque mot représente une métaphore et une image "précise", indiquant qu'"on arrive à écouter le son des vagues, à ressentir le souffle du vent" en lisant certaines œuvres de ce "prestigieux" poète, notamment celles en rapport avec la nature et la verdure. R. C.