Avec l'amélioration de la situation sécuritaire dans notre pays, qui suscite également des convoitises chez la plupart des Etats de l'UE, intéressés par un partenariat économique, logiquement, cette contrainte doit être levée. L'accès au visa Schengen pour les Algériens, dans les mêmes conditions que nos voisins marocains et tunisiens, ce n'est pas demain la veille. Pourtant, il y a quelques jours, dans ce même espace, nous nous sommes fait l'écho de mesures de simplification de la procédure, annoncées par le consul de France à Alger. Il est vrai que nous ne verrons plus ces interminables queues à l'ambassade de France, et que les postulants à ce sésame, qui ouvre les portes de l'étranger, n'ont plus besoin de se déplacer à Alger pour savoir quelle suite est réservée à leur dossier, puisqu'un coup de fil suffit. Des mesures somme toute plus humaines et plus civilisées, certes, mais qui restent de portée interne. En effet, de l'autre côté de la mer, les choses risquent de traîner en longueur et pour de longs mois. Pour la simple et bonne raison que la consultation préalable de tous les pays de l'espace Schengen avant l'octroi d'un visa à un ressortissant algérien, appliquée à notre pays depuis les années quatre-vingt dix, ne sera pas levée de sitôt. La France, première destination de nos compatriotes, qui est à l'origine de cette consultation, a intercédé auprès de l'Union européenne qui doit se prononcer le mois d'octobre prochain. Avec l'amélioration de la situation sécuritaire dans notre pays, qui suscite également des convoitises chez la plupart des Etats de l'UE, intéressés par un partenariat économique, logiquement, cette contrainte doit être levée. À moins que la libération des terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ne vienne mettre son grain de sel. Car l'Europe ne voudrait pas accueillir sur son sol des terroristes, quand bien même ont-ils battu leur coulpe. N. S.