Enrôlé pour la deuxième session criminelle 2005, le procès a été programmé une première fois le 24 avril dernier. Le président du tribunal avait décidé de reporter le procès au 13 juin dernier pour permettre l'extraction d'un détenu du pénitencier de Constantine. Le 13 juin, le tribunal ordonne cette fois encore un autre report car l'accusé, pour lequel la première audience a été ajournée, n'avait pas été auditionné par le juge d'instruction. Pour les avocats des autres accusés et même pour leurs familles, ces reports étaient nécessaires à l'appareil judiciaire pour trouver une sortie honorable à l'équation à plusieurs inconnues du cas “El-Para”. Il faut remarquer au passage que c'est la première fois dans les annales de la justice algérienne et de par le monde qu'un accusé est condamné par contumace, alors qu'une haute autorité affirme qu'il est entre les mains de la Police judiciaire. De toutes les manières, “El-Para” sera rejugé pour cette affaire car toutes les décisions prises par contumace ne sont ni définitives ni exécutables avant la comparution devant un tribunal. S. I.