Enrôlé pour la première session 2008 de la cour criminelle de Biskra, le procès de Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para, un des dirigeants présumés du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), accusé d'appartenance à un groupe terroriste, de meurtre avec préméditation selon l'article 87-bis, alinéas 1, 2, 4 et 5 du code pénal, et programmé pour le 24 mars, n'a pas eu lieu comme il fallait s'y attendre. Lundi après-midi, à la fin de l'audience de la première des trois affaires inscrites à l'ordre du jour, la cour a finalement reporté le procès d'El Para à la seconde session de la cour criminelle de Biskra qui se tiendrait au début de l'été. Il faut signaler par ailleurs que la justice algérienne, du moins la cour criminelle de Biskra, considère toujours, l'acte d'accusation faisant foi, que Amari Saïfi est en fuite dans le cadre de cette affaire, car la procédure judiciaire engagée contre lui a débuté alors qu'il n'était pas encore entre les mains des autorités algériennes. Cette procédure doit donc être épuisée totalement par un jugement par contumace, c'est ce qui s'est passé le… 25 juin 2005 au tribunal criminel d'Alger. -