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L'ultimatum US
Crise irakienne
Publié dans Liberté le 09 - 03 - 2003

Les rapports, une nouvelle fois positifs, de Hans Blix et de Mohammed El-Baradei n'ont pas fait changer la position américaine d'un iota. Par la voix de Colin Powell les Etats-Unis persistent et signent : l'Irak sera désarmé par la force.
George W. Bush n'est guère disposé à écouter les appels à la sagesse. Il est déterminé à suivre la voie empruntée par son père en 1991. “Nous n'avons besoin de l'autorisation de personne”, affirme-t-il à chaque fois que l'occasion de parler du conflit irakien lui est donnée.
Cette position a été réaffirmée vendredi par son secrétaire d'état aux Affaires étrangères lors de la réunion de niveau ministériel du Conseil de sécurité de l'ONU à l'occasion des rapports trimestriels sur les inspections menées en Irak. Pour Colin Powell, les résultats obtenus jusque-là par les experts onusiens ne sont que de la poudre aux yeux.
D'ailleurs, à l'issue de la séance ministérielle, des consultations ont été entamées par les membres du Conseil. C'est l'occasion qu'ont saisi les Etats-Unis pour présenter le texte de la résolution qui ouvrirait la voie à l'usage de la force, une fois adoptée. Les consultations sur le sujet débuteront lundi à 16HOO locales (21H00 GMT). Les Américains veulent un vote dès mardi. “Nous avons averti les délégations d'obtenir des instructions de leurs capitales afin d'être prêtes pour un vote qui pourrait intervenir dès mardi”, a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, John Negroponte. Il a rappelé que son pays ne considérait pas avoir besoin d'une seconde résolution pour faire usage de la force contre Bagdad.
C'est dire la détermination de George Bush à agir même en solo contre l'Irak, car il n'est point évident de pouvoir convaincre les membres réticents du Conseil de sécurité, dont le nombre est pour l'instant supérieur à celui de ceux qui soutiennent Washington. En effet, le fossé qui sépare les partisans de la guerre des pacifistes ne peut être comblé aussi rapidement, vu les divergences qui existent entre les deux parties.
Aux dernières nouvelles, les Etats-Unis n'ont toujours pas rallié à leur cause d'autres pays membres du Conseil de sécurité, en raison de l'absence de preuves sur le non respect par l'Irak des dispositions de la résolution 1441. Ils ont besoin des voix de cinq des six membres non permanents, qualifiés jusque-là d'indécis par les observateurs. Le risque d'un échec sur le plan politique, en cas de vote négatif, n'est pas exclu. Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure le chef de la Maison Blanche, qui affirme sa détermination à aller en guerre quelles que soient les circonstances. En concertation avec Londres et Madrid, il a même fixé la date du 17 mars prochain, pour “désarmement réel” de l'Irak, sinon “il y aura une action militaire”.
L'annonce de l'ultimatum a été faite par l'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'ONU, Jeremy Greenstock. Selon la presse britannique, Washington et Londres sont prêts à attaquer l'Irak dès l'expiration de l'ultimatum le 17 Mars. Cette date “marquera la fin de la période diplomatique” pour les Américains, a indiqué un haut responsable de l'administration Bush. A Bagdad, les autorités irakiennes poursuivaient hier la destruction des missiles Somoud II, comme convenu avec les experts onusiens. Coté partisans de la solution pacifique, on table sur le blocage de la résolution présentée par les Etats-Unis, pour dissuader Bush d'aller jusqu'au bout. Cette semaine sera déterminante quant à l'issue du conflit irakien.
K. ABDELKAMELle coût de la guerre
ll Une intervention militaire américaine en Irak coûterait environ 24 milliards de dollars à la fin du premier mois de conflit, selon les estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO) publiées vendredi dernier, avec son rapport sur le budget 2004 présenté par le président George W. Bush. “Le CBO estime maintenant que les coûts pour le déploiement d'importantes forces terrestres dans le Golfe s'élèveront à 14 milliards de dollars et que les coûts engendrés lors du premier mois de combat en Irak se monteront à un peu plus de 10 milliards de dollars”, selon le document. Par la suite, ces coûts seraient ramenés à environ 8 milliards de dollars par mois, selon le CBO qui ajoute qu'il n'est pas en mesure d'estimer la durée de cette éventuelle guerre. Après la fin des combats, les coûts de rapatriement des forces déployées dans leurs bases s'élèveraient à environ 9 milliards de dollars, toujours selon les estimations du CBO. Par la suite, les coûts entraînés par l'occupation de l'Irak après les combats pourraient varier entre 1 et 4 milliards de dollars par mois, ajoute le CBO qui affirme ne pas disposer d'estimations des coûts de reconstruction ou du montant de l'aide que les Etats-Unis pourraient éventuellement accorder à cette fin.
L'Irak serait divisé en trois régions administratives
L'Irak serait divisé en trois secteurs gouvernés chacun par un administrateur civil après le renversement du régime de Saddam Hussein, selon des projets de l'administration américaine pour la reconstruction de l'Irak après-guerre dévoilés par des responsables américains. Un ancien ambassadeur américain au Yémen, Barbara Bodine, serait probablement nommée administrateur civil en charge de la région centrale du pays, y compris la capitale Bagdad, durant la phase de reconstruction et de transition vers un régime démocratique, selon ces responsables s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Deux généraux à la retraite américains seraient en charge des secteurs nord et sud du pays. Ces trois responsables seraient chapeautés par l'ancien général Jay Garner, qui dirige actuellement au Pentagone le Bureau des affaires humanitaires et de reconstruction. Ces personnalités entreraient en fonction après la sécurisation du pays par les responsables militaires américains dans l'immédiat après-guerre.


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