Prérogatives exclusives des communes jusqu'ici, le renouvellement et l'exploitation du réseau d'assainissement, un des points noirs dans la gestion des APC, ont changé officiellement de main samedi matin. C'est l'Office national de l'assainissement (ONA) qui assurera désormais ces fonctions, à l'issue de l'accord de transfert au profit de l'office signé samedi au niveau du siège de la wilaya. Une opération qui a concerné 11 communes seulement, celle d'Annaba ayant déjà opéré ce transfert en octobre 2005. La gestion de ce réseau, long de 1 370 km et raccordé à 29 stations, dont 14 se trouvant dans la commune d'Annaba, avait coûté jusqu'ici des sommes faramineuses aux APC. Des contraintes qui n'ont pas abouti sur des résultats satisfaisants. Selon le DG de cet organisme, le retard accumulé dans l'exploitation de ce réseau sera rattrapé grâce à une gestion répondant aux normes actuelles en la matière avec des moyens mécaniques adaptés. Rappelons qu'au niveau national, l'Etat a alloué une enveloppe budgétaire à cette opération s'élevant à 14 milliards de dollars. L'ONA, créé en 2001, vient d'opérer une fusion avec l'Algérienne des Eaux (ADE), créant une SPA qui vient de lancer un avis d'appel d'offres international pour obtenir le concours d'une société étrangère spécialisée dans le domaine. Un contrat qui sera signé pour une période de 5 ans. De son côté, l'ADE qui, au niveau d'Annaba du moins, enregistre chaque jour un nombre incalculable de plaintes de ses clients pour surfacturation opérée à l'emporte-pièce à partir de forfaits très contestés, a annoncé avoir réalisé un recouvrement de 3 milliards de DA, à verser dans la cagnotte de la nouvelle SPA. Hafiza M.