Pointée du doigt depuis des années par les assurés sociaux, constamment irrités par la manière avec laquelle les prestations de services sont traitées, ainsi que par les mauvaises conditions d'accueil et de prise en charge de leurs doléances, l'agence Cnas Abane-Ramdane de Sidi Bel-Abbès, en application de la stratégie développée par le ministère de tutelle qui aspire à une meilleure qualité des prestations, a opéré ces derniers mois un véritable lifting à ses services, à la grande satisfaction de ses assurés. Cela a permis d'entretenir de meilleurs rapports entre les assurés et les employés. À tel point que, et ce de l'avis de la totalité des assurés sociaux, le service des cotisants a subi une transformation radicale en matière d'accueil, de prestations de services et de contrôle médical qui s'effectue quotidiennement dans l'immédiat pour l'ensemble des assurés, évitant ainsi aux patients d'innombrables désagréments. S'agissant du traitement des dossiers médicaux et de la validation des congés de maladie, les choses ont considérablement changé, car les souches des décomptes sont remises sur place et le paiement des frais médicaux s'effectue hebdomadairement par voie de virement sur les comptes des assurés. Quant aux carnets des tiers payants, ils sont délivrés le jour même. Le problème de relevé d'identité bancaire (RIB) a été lui aussi définitivement résolu, grâce à l'installation du nouveau logiciel de la Cnas comportant vingt chiffres. Cependant, cet organisme souffre d'un manque flagrant en matière de commodités, notamment en ce qui concerne les conditions difficiles, voire déplorables dans lesquelles travaillent les employés qui ne cessent de consentir des efforts à l'effet de satisfaire et de répondre, dans les meilleures conditions, aux attentes des affiliés sociaux. Ainsi, l'on constate qu'en cette période des grands froids, la structure demeure dépourvue de chauffage et de climatisation. Chose qui annihile toute bonne volonté des employés qui, à longueur de journées, grelottent de froid, et met les assurés dans des situations inconfortables. Par conséquent, malgré cette transformation radicale au profit des affiliés sociaux, il reste néanmoins beaucoup à faire en matière de conditions de travail décentes pour les employés. A. BOUSMAHA