Une commission d'évaluation des offres fera suite, incessamment, à cette première opération qui s'inscrit dans la logique de privatisation progressive touchant quelque 1 200 agences. Si Amour Saïd, directeur général de l'Entreprise nationale de distribution de détail des médicaments (Endimed), s'est exprimé, hier, à la radio Chaîne II au sujet de la privatisation de l'entreprise et de la vente des officines pharmaceutiques dont la cinquième session a eu lieu dimanche dernier. “La société nationale de distribution de détail des médicaments a été créée en 1997 après la dissolution d'ex-Pharm (l'Enapharm, Ecopharm…). Cette société avait pour but la distribution des médicaments et la gestion des officines pharmaceutiques”, a-t-il expliqué. Cependant, Si Amour Saïd est revenu sur l'opération d'ouverture des plis qui a eu lieu dimanche dernier et qui concerne la cession de quelque 230 officines pharmaceutiques de l'Entreprise nationale de distribution de détail des médicaments sur 34 wilayas, notamment la capitale. Il a précisé qu'une commission d'évaluation des offres fera suite, incessamment, à cette première opération. “Cette opération s'inscrit dans la logique de privatisation progressive initiée par les pouvoirs publics et touchera l'ensemble du réseau se trouvant sous la houlette de l'Endimed, soit 1 200 agences”, a-t-il souligné. Le premier responsable de l'entreprise a fait remarquer que les premières opérations, commencées en 1998, se sont achevées en 2002 et soldées par la cession au mieux-disant, entendre les détenteurs de diplômes de pharmacie, de 150 agences. “En 2003, nous avons suspendu les appels d'offres afin de régulariser les actes de propriété”, a-t-il précisé. Il a ajouté, en outre, que ces opérations ne prendront fin qu'avec la cession aux privés de l'ensemble des pharmacies. D'ailleurs, la mise en vente de ce cinquième lot de 230 agences sera suivie par la cession, durant l'exercice 2007, de pas moins de 500 pharmacies réparties à travers tout le territoire national. Il sera procédé, également, durant cette même année à l'assainissement des titres de propriété des pharmacies. Après cette opération, des rachats chez les services des Domaines se feront régulièrement. Par ailleurs, il a annoncé que lors de l'ouverture des plis, des employés de la SPA Endimed ont postulé au rachat des officines pharmaceutiques. Ils seront, indique-t-il, privilégiés aux autres soumissionnaires. Par ailleurs, ceux qui ne disposent pas de ressources financières pour la reprise de ces pharmacies, des prêts peuvent être ainsi contractés auprès du CPA. Concernant les travailleurs de l'Endimed, le cahier des charges stipule qu'il est obligatoire de réengager au moins un travailleur de la société et il est formellement interdit de changer d'activité commerciale. Le représentant de l'entreprise a souligné, également, que près de 330 officines pharmaceutiques se trouvent dans des zones enclavées où le chiffre d'affaires est moindre. “Pour ces officines, nous allons essayer de trouver des solutions, car presque personne ne postule pour leur rachat”, a-t-il ajouté. N. A.