Le secrétaire des Nations unies, Ban Ki-moon, regrette que deux proches de Saddam Hussein aient été exécutés en Irak malgré ses appels à la clémence, selon sa porte-parole, Michèle Montas. Au cours de sa première conférence de presse, Ban avait tenu à dissiper le malaise créé par ses premiers propos sur la peine de mort, lorsqu'il s'était gardé de condamner la pendaison de Saddam Hussein. Je suis convaincu que la vie est précieuse et doit être protégée, devait-il annoncer, soulignant qu'il encourageait la tendance à l'abolition de la peine de mort dans le monde. Les premières déclarations de Ban, le 2 janvier, dans lesquelles il s'abritait derrière le droit souverain des Etats de légiférer en matière de peine capitale, apparaissait comme un recul par rapport à la position traditionnelle des Nations unies, et de son prédécesseur Kofi Annan contre cette peine. Mme Arbour de la Commission onusienne des droits de l'homme a, quant à elle, critiqué sévèrement les exécutions du demi-frère de Saddam et de son ancien chef des services de renseignement irakiens.