Suite à la publication d'un article paru dans les colonnes de nos précédentes éditions, intitulé “De l'or non poinçonné saisi”, l'Association des bijoutiers algériens apporte les précisons suivantes au nom du bureau national. “Il faut savoir d'emblée que l'association a été surprise de lire que “les artisans bijoutiers ne seront plus soumis à la TVA”. Alors que, selon la déclaration de l'association, “la réalité des bijoutiers algériens est tout autre, puisque la loi de Finances 2007 n'a pas supprimé l'article 340 bis du code des impôts relatif à l'amputation de la TVA sur le montant de la garantie”. Il faut savoir à ce titre que “la loi 2007 a sérieusement alourdi les charges des artisans, contrairement aux informations rapportées dans l'article. C'est pourquoi l'association milite sans relâche pour que la taxe en question soit supprimée dans la prochaine loi de Finances”. Cette situation a fait, ajoute le président du bureau national, que “la profession est à présent à l'agonie, puisque le marché est inondé de produits importés d'où la fermeture des ateliers de fabrication de bijoux dont 80 % sont à l'arrêt”. L'association interpelle le ministère des Finances ainsi que celui de la PME pour trouver des solutions de nature à sauvegarder et à promouvoir la bijouterie en Algérie.