Destiné à assurer la réinsertion par la formation des exclus de l'enseignement général, dans un premier temps, et à prendre en charge l'enseignement technique, dans une seconde phase, le dispositif de la formation professionnelle vient de se doter de 11 nouvelles filières. Un redéploiement à travers lequel il est recherché une réponse aux besoins du marché de l'emploi en pleine mutation. Pour la rentrée de février 2007, dont les inscriptions ont débuté le 2 décembre 2006 et pris fin le 8 février dernier, il est offert 1 325 postes de formation dans le cadre de la formation résidentielle répartis sur 30 spécialités, dont 11 nouvelles ouvertes pour la première fois. On y compte, entre autres, CMTC comptable, aide électrotechnicien, administration hôtelière ou encore technicien supérieur en production animale. Durant l'année de formation 2005/2006, un total de 2 808 jeunes a été formé dans le cadre des deux systèmes de formation, soit le résidentiel et l'apprentissage. Le nombre des admis dans la formation résidentielle s'élève à 1 718 stagiaires dont 1 043 de sexe féminin. Dans la formation par apprentissage, on compte 1 090 apprentis dont 539 de sexe féminin. Le secteur a bénéficié, en matière d'investissement, de 8 opérations dont 2 inscrites dans le programme sectoriel de développement complémentaire. Ces opérations concernent l'aménagement, l'équipement et la réalisation de nouvelles infrastructures pédagogiques. Pour rappel, le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Guelma compte 13 établissements de formation, soit un Institut national spécialisé dans la formation professionnelle (INFSP), 9 centres de formation et 3 annexes de formation professionnelle et d'apprentissage. La capacité globale de ces infrastructures est de 3 600 places pédagogiques. Ces établissements disposent de 400 lits pour l'internat répartis sur Guelma, Oued Zenati et Hammam N'baila. Le centre de Boucheggouf, lui, dispose d'une demi-pension. Malgré cet état des lieux qui donne a priori satisfaction, beaucoup reste à faire en matière de placement des futurs diplômés ou du moins pour les accompagner dans le lancement de leurs propres projets économiques, selon plusieurs parents de stagiaires. Les élus, eux, et pour reprendre des remarques faites lors de la dernière session de l'APW, pensent que d'autres efforts doivent être faits pour rendre plus agréable le déroulement des formations. Ainsi, selon la commission des affaires sociales et culturelles de l'APW, certains équipements existant au niveau de certains établissements sont vétustes, comme les tables et les chaises. Les membres de la même commission ont constaté, également, l'inexistence de chauffage dans plusieurs centres ainsi que le manque d'eau dans d'autres. B. NACER