“J'interpelle l'autorité publique pour qu'elle prenne les dispositions nécessaires au déroulement convenable de la campagne électorale et sévir dans les cas flagrants de dépassement”, lit-on dans une déclaration remise à la presse par Arezki Boumendil, candidat de l'alliance ANR-UDR aux élections législatives du 17 mai, qui dit avoir été empêché de tenir ses deux meetings prévus jeudi dernier et hier dans les deux localités d'Azzefoun et de Mekla. Dans son document, le candidat de l'alliance républicaine explique : “Nous nous sommes présentés jeudi à Azzefoun pour animer une conférence-débat à la salle des fêtes de la ville, et à notre surprise, alors que toutes les formalités administratives ont été accomplies, la salle en question était verrouillée et nous n'avons pas pu trouver d'interlocuteur afin de débloquer la situation. Le même scénario s'est répété hier, vendredi, à Mekla où nous devions animer une conférence-débat à la salle omnisports”. Pour le candidat en question, il est devenu clair que “l'ambition que l'alliance ANR-UDR a affichée de devenir la première force politique de la région prend forme à mesure qu'avance la campagne électorale, et cela a poussé certains concurrents à la panique qui, incapables de mobiliser autour de leur liste, auraient décidé d'utiliser les institutions de la République dont ils ont la charge de la gestion pour nous empêcher de mener campagne”. Pour conclure, Boumendil dit rester serein et confiant et surtout qu'il ne se laissera pas entraîner sur le terrain de l'insulte et de l'invective. S. LESLOUS