Aucune statistique officielle n'existe sur le nombre exact des bidonvilles à Constantine, à l'exception des bilans “approximatifs” qui ne reflètent, aucunement, la réalité. Parmi ces sites illicites qui continuent de s'élargir et de gagner de plus en plus de terrain, figure le bidonville Fedj Errih, avec ses 1 360 gourbis. Devant l'impossibilité de reloger l'ensemble des sinistrés, l'attribution de logements ne peut se faire qu'en fonction de la disponibilité des quotas réceptionnés. Entre-temps, ces baraques envahissent la ville et poussent comme des champignons, défigurant le tissu urbain et gonflant le nombre de demandeurs de logement. Selon les chiffres de la direction de l'urbanisme et de l'APC de Constantine, près de 6 897 logements ont été attribués entre le période allant de 1995 à 2005, au profit des occupants des bidonvilles. Des opérations d'envergure qui ont permis de raser plusieurs cités illicites construites depuis des dizaines d'années. À l'exemple du bidonville New York, détruit en 2002 où 1 791 familles ont été évacuées vers les deux nouvelles villes, Ali-Mendjeli et Massinissa. D'autres poches ont été, définitivement, assainies, entre autres le bidonville Maison-Bourgeois, Sellini, la carrière Lantini, la cité Meskine, le centre de transit Boulakraâ, le bidonville Benzouid-Achour et Kaïdi-Abdellah. Cependant, aucune statistique officielle n'existe sur le nombre exact des bidonvilles existant à Constantine, à l'exception des bilans “approximatifs” qui ne reflètent, aucunement, la réalité. Parmi ces sites illicites qui continuent de s'élargir et de gagner de plus en plus de terrain, figure le bidonville Fedj Errih, avec ses 1 360 gourbis. Ce site est implanté au côté est de la ville depuis une trentaine d'années déjà. Le strict minimum des commodités de vie est inexistant. Des milliers de sinistrés occupent ce village, avec tous les problèmes de santé liés à un environnement des plus malsains. Face à cette situation, les enquêteurs des services de l'APC sont à pied d'œuvre depuis quelque temps pour recenser le nombre exact d'une population de plus en plus grandissante. Cela étant, la liste finale des futures bénéficiaires de nouveaux logements n'a toujours pas été déterminée. En parallèle, on parle de 800 familles, seulement, qui seront relogées, alors que l'association du bidonville en question avance le chiffre de plus de 1 300 familles vivant dans ces baraques de fortune. Madani R.