La présence des étrangers dans l'Algérie indépendante a été codifiée par une ordonnance de 1966 portant sur leur séjour sur le territoire national. Il faudra pourtant attendre l'année 2003 pour voir poindre un décret présidentiel révisant cette ordonnance et conditionnant la présence étrangère par la délivrance d'un des 12 visas établis (visa de travail, visa touristique, visa familial, etc.). “La législation nationale intègre le principe d'égalité entre Algériens et étrangers, elle accorde les mêmes droits, y compris en cas de conflits”, a déclaré, hier, Bachir Benbouzid, cadre au ministère du Travail, en précisant que ces données sont d'ailleurs reconnues par le Bureau international du travail (BIT). Ce dernier a, en outre, révélé que l'Algérie s'est dotée, dès 1975, d'une ordonnance relative aux conditions de travail des personnes étrangères exerçant dans notre pays, ainsi que d'une loi promulguée en 1981 exigeant “un niveau de qualification” de la main-d'œuvre étrangère. M. Benbouzid a également annoncé la promulgation prochaine d'un nouveau code du travail qui devrait contenir “des dispositions concernant les étrangers”. “L'Algérie a ratifié toutes les conventions relatives aux droits de l'Homme et les conventions de l'OIT sur les droits des travailleurs”, a-t-il souligné. H. A.