Les coordinateurs du Syndicat national des travailleurs des impôts des régions de Chlef, Oran, Béchar et Annaba ainsi que quatre membres du bureau national du SNTI se sont rencontrés ce week-end à Aïn Témouchent pour débattre de la situation des travailleurs du secteur. Quatre points étaient à l'ordre du jour. En effet, le débat a été axé principalement sur le statut particulier des travailleurs des impôts, dont la première mouture se trouve dira-t-on, au niveau central. Il est utile de rappeler que les travailleurs de ce secteur névralgique ont été invités à faire des propositions pour cet important projet qui engage leur avenir. Mais en quelque sorte c'était la charrue avant les bœufs dans la mesure où le personnel de l'administration fiscale n'avait aucun document sous les yeux. C'était en quelque sorte un coup d'épée dans l'eau. Cette manière adoptée par l'administration centrale a été diversement interprétée lors de ce regroupement. Ainsi, refusant la politique du fait accompli, les syndicalistes ont exigé que le projet de texte en question soit mis à la connaissance des travailleurs et qu'il soit soumis à un enrichissement par la base. Le second point ayant trait aux différents rejets injustifiés et sans motifs valables par l'Inspection générale des services financiers (Igsf) des candidatures relatives aux postes supérieurs et ce, d'après les participants, où moment où certains responsables relevés de leurs fonctions pour diverses raisons ont été repêchés par l'Igsf. Un grand point d'interrogation qui a provoqué une vague de mécontentement chez le personnel de l'administration fiscale et qui fera certainement l'objet d'une large concertation au niveau de la base et ce, au moment où l'on enregistre une fuite de compétences vers d'autres secteurs juteux et des départs massifs à la retraite anticipée de jeunes cadres qui ont accompli les critères définis par la réglementation en vigueur. Ce constat peu reluisant a incité les cadres du Syndicat national des impôts, réunis à Aïn Témouchent, à se pencher sur un autre point non moins important inscrit à l'ordre du jour relatif à la réforme de l'administration fiscale, une réforme, disaient-ils, vouée à l'échec et ce, en raison d'une véritable absence politique d'investissement sur la ressource humaine où la qualité des cycles de la formation soit au niveau de l'Ecole nationale des impôts de Koléa, au niveau des ex-CFA. Enfin, les participants à ce regroupement ont réitéré leur solidarité avec l'inspecteur central de la wilaya de Chlef qui a fait l'objet, selon eux, d'une injustice flagrante, car victime de représailles de la part de son directeur pour avoir été révoqué. Ces derniers comptent multiplier les actions que leur confère la loi pour faire revenir le directeur sur sa décision. À l'occasion de ce conclave, un grand tournoi de football a été organisé au stade Embarek-Boucif de Aïn Témouchent avec la participation des équipes des directions des impôts de Annaba, Guelma, Béchar et Aïn Témouchent. M. Laradj