Les Etats-Unis ont commémoré les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center (WTC) à New York par des cérémonies plus discrètes que ces dernières années et entourées de polémiques multiples. Six ans après la tragédie, la popularité du président américain George Bush est au plus bas, l'opposition à la guerre en Irak grandit et le chef du réseau terroriste Al Qaïda, Oussama ben Laden, vient juste de narguer les Etats-Unis dans une vidéo, exigeant l'islamisation des Américains ! Le glas devait sonner à New York à l'heure à laquelle le premier avion détourné, le vol 11 de la compagnie American Airlines, s'était encastré contre la tour nord du WTC. La lecture des noms des plus de 3 000 morts a été faite par le maire Michael Bloomberg, entouré par son prédécesseur républicain Rudolph Giuliani, en poste à l'époque des attaques, et de la sénatrice démocrate de l'Etat de New York, Hillary Clinton. Giuliani et Mme Clinton sont candidats à l'investiture de leur parti respectif pour la succession de Bush en 2008. Pour la première fois, les cérémonies se sont déroulées en dehors de “ground zero”, l'emplacement où se trouvaient les tours étant actuellement en chantier pour bâtir un symbole encore plus fort de la puissance des Etats-unis. Absent à New York, Bush devait assister à un office religieux à Washington. Le 11 septembre 2001, deux avions détournés ont percuté deux tours du World Trade Center, un s'est écrasé en Pennsylvanie avec 40 passagers et membres d'équipage à bord et un autre s'est écrasé sur le Pentagone à Washington, tuant 184 personnes. Bush, après cela, a déclaré la guerre au terrorisme, mettant le feu dans le monde et pour des résultats insignifiants. “Les Etats-Unis sont une nation en danger”, a déclaré le secrétaire américain à la Sécurité intérieure lors d'une audition au Sénat avant la célébration du septembre noir. Les autorités américaines estiment qu'elles devront affronter des menaces terroristes pendant encore plusieurs années, n'arrêtant pas d'intensifier leurs mesures de sécurité. Tous les containers entrant dans les ports américains seront bientôt passés au scanner. Les vols vers les Etats-Unis vont également devoir se contraindre à des contrôles supplémentaires. D. B.