Ses résultats en progression font de lui une force politique qui compte désormais sur l'échiquier politique. C'est dans ce cadre justement que la formation de Moussa Touati va organiser, entre le 26 et le 28 décembre, son congrès extraordinaire à Tipasa. Invité de l'émission “Rencontre du jeudi” de la Chaîne II de la Radio nationale, M. Touati a précisé que ce 2e congrès, après celui de 2003, sera consacré aux questions organiques du parti et à ses statuts. Revenant sur les résultats des élections locales du 29 novembre dernier, le premier responsable du FNA a estimé que son parti “a atteint son objectif” dans 126 communes, soulignant que le score réalisé par son parti (1 875 sièges aux APC et 275 sièges aux APW) est le fruit du “discours franc et sincère qui prône le changement”. Il a indiqué que l'adhésion au FNA de certains dissidents d'autres partis “témoigne de la démocratie au sein du parti et la volonté de servir l'intérêt général”, indiquant que son parti compte 286.000 militants. Evoquant les “dépassements” enregistrés le jour du scrutin, l'invité de la “Rencontre du jeudi” a affirmé qu'“il n'est pas possible d'y mettre fin en l'absence d'une loi pour sanctionner les auteurs”. À propos des alliances locales, M. Touati a souligné qu'elles sont “indispensables et ce, dans l'intérêt du citoyen” rejetant en revanche l'idée d'adhérer à l'alliance présidentielle qui, selon lui, “n'existe ni pour servir les intérêts du peuple ni sa souveraineté”. Par ailleurs, le président du FNA s'est félicité des résultats de la démarche de réconciliation nationale, estimant que les efforts consentis par le président de la République “s'inscrivent dans le cadre de son devoir national”. Il a en outre estimé que l'Algérie est menacée par “une nouvelle crise” qu'il faut prendre en charge, à savoir le volet social qui exige “des solutions radicales et définitives”. Evoquant la dernière visite en Algérie du président français, M. Nicolas Sarkozy et ses déclarations lors de cette visite, M. Touati dira que “la condamnation du colonialisme ne suffit pas car l'histoire est la conscience du peuple et des générations futures”, ajoutant que le président français est venu “rétablir la place économique de son pays en Algérie”. N. S./APS