La révision constitutionnelle met visiblement mal à l'aise le président du MSP, partagé entre l'obligation de souscrire au projet que les deux autres partis de l'alliance ont déjà agréé, et le souci de ne pas se mettre à dos l'aile dure de sa formation. Et pour cela, il se dit opposé “de passer outre la Constitution”, et ne dit pas par qui, mais dans le même temps, il n'est pas hostile à la révision. Visiblement, Abou Djerra Soltani ne veut pas faire pleurer le berger, mais ne veut pas aussi affamer le loup, comme on dit chez nous.