Les 28 agents de recouvrement de l'OPGI de Constantine, suspendus depuis le 13 janvier 2004, ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la direction à Daksi, pour demander leur réintégration à leurs postes respectifs. Ces derniers menacent de recourir à une grève illimitée de la faim si leur revendication reste au point mort. “C'est une situation à laquelle nous ne pouvons plus faire face. Nous n'avons pas d'autre source de revenus pour subvenir aux besoins de nos familles”, lance l'un des contestataires rencontré hier sur les lieux. Bien que l'action en justice se soit soldée, le 5 avril 2004, par un non-lieu en faveur des travailleurs, le directeur de l'office refuse toujours de céder du terrain en déclarant, à l'intention des grévistes, que l'affaire a été introduite auprès de la Cour suprême et qu'il faut attendre la décision de celle-ci dans une affaire qui, rappelons-le, avait défrayé la chronique locale en 1997. En effet, les 28 travailleurs ont été suspendus suite à la découverte d'un trou financier de 2,400 milliards de centimes signalé au niveau de 28 agences de l'office, entre autres, l'agence de Sidi-Mabrouk, Didouche-Mourad ou encore celle de l'Emir-Abdelkader. Radia M. A.