Le conseil de wilaya des enseignants contractuels d'Oran en présence des membres du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a organisé jeudi dernier à Oran une réunion pour dénoncer la marginalisation des vacataires d'Oran. Le conseil a regretté le refus des autorités concernées d'ouvrir la porte des négociations avec les représentants des vacataires, ce qui les a poussés à organiser quotidiennement des sit-in de protestations devant le siège de la direction locale de l'enseignement. Le premier responsable local du conseil a affirmé que les enseignants vacataires de la wilaya d'Oran sont considérés comme les plus marginalisés du pays en prenant l'exemple de leurs collègues des autres wilayas. “Bien qu'on soit dans un même pays, le contrat des enseignants vacataires des autres wilayas est différent de celui d'Oran”, dit-il. Et d'ajouter : “Un contractuel à Annaba touche plus de 18 000 da/mois alors que son collègue à Oran perçoit moins de 15 000 DA, sans oublier les primes de rendement semestrielles, fixées à 20 000 da, que la direction de wilaya nous a refusées.” Les revendications des vacataires vont du recouvrement de leurs droits, au réajustement des salaires en passant par l'intégration des 12 000 vacataires et contractuels que compte la wilaya d'Oran. Déterminés, les syndicalistes menacent de recourir à une grève de la faim programmée pour la fin de ce mois devant le département de Benbouzid. Par ailleurs, ils ont appelé les vacataires à boycotter la surveillance des examens du baccalauréat. S. O.