Les six locataires du bloc T de la cité Charra, commune de Chlef, dont la colonne montante réservée aux compteurs et aux câbles d'électricité, qui desservent l'ensemble du bâtiment, a été entièrement incendiée la fin de la semaine écoulée, demandent pour la énième fois d'être transférés vers d'autres logements qui répondent aux normes et aux bonnes conditions d'habitation. Selon des témoignages recueillis auprès de certaines de ces familles, qui occupent des appartements de type F1 et F2 au niveau du même bloc, les conditions de vie sont extrêmement déplorables et deviennent de plus en plus scabreuses. “Déjà bien avant ce fameux incendie qui a provoqué une grande et indescriptible panique chez l'ensemble des habitants du bloc, la situation était insupportable à tous les niveaux dans ce bâtiment. Comme vous êtes en train de le constater vous-même, de nombreuses parties de la cage d'escalier sont considérablement endommagées en raison de l'absence totale d'entretien de la part des services techniques compétents. D'importantes chutes de plaques de ciment sont également enregistrées de temps à autre à partir des différentes façades de l'intérieur comme de l'extérieur de la même cage. Regardez les colonnes montantes de notre bloc, elles sont totalement vides. Ni compteur d'électricité ni câbles électriques ni tuyauterie, ni autre installation. Tout a été arraché et détruit par des individus étrangers à l'immeuble car ni la cage d'escalier, ni les dites colonnes montantes ne disposent de portes de sécurité. Mais la goutte qui a fait débordé le vase reste ce mystérieux incendie qui s'est déclaré, il y a quelques jours, au niveau des mêmes colonnes montantes et qui aurait été fatal pour tous les occupants du bloc n'était l'intervention rapide et efficace des éléments de la Protection civile et des policiers aussi. Il s'agit probablement d'un acte qui aurait été perpétré par un ou des malfaiteurs bien qu'on nous fasse toujours croise à une affaire de court-circuit. En tous cas, l'enquête déclenchée par les services concernés, à ce sujet suit son cours et aboutira sans aucun doute aux résultats attendus dans les jours qui suivent. Mais en attendant, plusieurs d'entre nous sont sans électricité et vivent dans le noir et dans le spectre de l'angoisse. C'est pourquoi, nous interpellons le wali afin que des mesures soient prises en notre faveur car cela a trop duré”, nous expliquent certaines familles rencontrées. Ahmed Chenaoui