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Les réserves de change ont atteint 125,95 milliards de dollars à fin avril 2008
Mohamed Laksaci devant le conseil de la nation
Publié dans Liberté le 14 - 07 - 2008

Le gouverneur de la Banque d'Algérie évoque “l'extrême prudence” dans l'octroi de nouveaux agréments aux banques, “dans cette phase de turbulences”.
Les réserves de change de l'Algérie ont atteint 125,95 milliards de dollars à fin avril 2008 contre 123,46 milliards de dollars à fin mars 2008. C'est qu'a annoncé hier le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci, devant le Conseil de la nation. Elles étaient établies à 110,18 milliards de dollars à fin décembre 2007. En d'autres termes, les réserves officielles de change ont augmenté de plus de 15 milliards de dollars en quatre mois.
À ce rythme, elles dépasseront la barre des 160 milliards de dollars d'ici la fin de l'année. M. Mohamed Laksaci, en répondant aux questions des sénateurs, a expliqué longuement la gestion des réserves de change par la Banque d'Algérie. Sans donner de détails sur les montants placés, le gouverneur de la Banque d'Algérie s'est contenté d'expliquer la pratique internationale, en la matière codifiée par la banque des règlements internationaux. L'Algérie n'échappe pas à cette pratique.
Les réserves de change d'un pays sont traditionnellement regroupées dans un portefeuille de devises, conservées par la Banque centrale avec l'objectif de pouvoir intervenir à tout moment sur les marchés de change, ce qui entraîne des exigences extrêmement fortes en termes de liquidité et de sécurité. “Les banques centrales ne prennent pas de risques. Elles n'investissent pas dans les actifs financiers, qui certes ont des rendements plus élevés, mais ils sont plus risqués”, explique M. Laksaci, ajoutant que “plus le niveau de réserves de change augmente, plus la prudence doit être de rigueur”.
Du coup la Banque d'Algérie, indique le gouverneur, poursuit rigoureusement l'effort d'amélioration de la gestion des réserves officielles de change, selon les règles et normes propres aux Banques centrales et en faisant face à la volatilité sur les marchés financiers internationaux.
Depuis la crise des subprimes qui a secoué les principales Bourses mondiales, la Banque d'Algérie a revu l'architecture des placements des réserves, en privilégiant les titres souverains. “Nous avons augmenté les placements en titres souverains et nous avons baissé les dépôts dans les banques”, affirme
M. Mohamed Laksaci, précisant que le taux de rendement moyen des réserves de change placées dépasse les 4%. Par ailleurs, entre 2001 et 2003, la Banque d'Algérie a entrepris une opération de diversification des placements, en faveur de l'euro. Une partie des réserves en dollar a été convertie en euro. Mais pour le gouverneur de la Banque d'Algérie, le dollar reste la monnaie de réserves.
S'exprimant sur les fortes fluctuations des taux de change
des principales devises sur les marchés de change internationaux,
M. Laksaci a souligné que la Banque d'Algérie poursuit sa politique de flottement dirigée pour assurer la stabilisation du taux de change effectif du dinar à un niveau proche de l'équilibre. Autre paramètre positif, rappelé par le gouverneur de la Banque d'Algérie, l'encours de la dette extérieure à moyen et long terme estimé à fin 2007 à 4,889 milliards de dollars. “La stratégie de désendettement extérieur de l'Algérie conduite entre 2004 et 2006 a permis la réalisation d'importantes économies sur les paiements des intérêts”, insiste M. Laksaci.
Cette dette ne représente plus que 3,6% du produit intérieur brut en 2007. Il s'agit là aussi d'un important élément de sécurité financière pour l'économie nationale contre d'éventuels “chocs” externes, notamment ceux inhérents à des turbulences sur les marchés financiers internationaux. “Beaucoup de pays ont des difficultés aujourd'hui de lever des fonds sur le marché financier”, souligne le gouverneur de la Banque centrale, en faisant référence à la crise dite des subprimes. “Les conditions des crédits sont plus sévères”, précise M. Laksaci. Au tableau gris, concernant les fondamentaux macroéconomiques, le retour de l'inflation. “C'est une inflation par les coûts importée”, explique le gouverneur de la Banque d'Algérie. L'indice des prix (le taux d'inflation) est passé de 3,5% en 2007 à 4,47% à fin avril 2008.
En glissement annuel, le taux d'inflation atteint 5,63% en mars et 6,44% en avril. Sur un autre plan, interrogé sur l'octroi d'agrément, notamment pour les banques islamiques, le gouverneur de la Banque d'Algérie affirme que l'institution qu'il dirige “est extrêmement prudente dans cette phase de turbulences”. “Nous devons tenir compte de cet environnement”, souligne M. Laksaci en faisant référence à la crise financière internationale, dite subprime et qui a ébranlé même les banques de premier rang.
Meziane rabhi


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