L'Algérie n'aura pas de représentant en finale du 5 000 m. Ali Saïdi-Sief est passé complètement à côté de son sujet en terminant dernier de sa série, pourtant relativement lente. Il était très loin de la performance réalisée cette saison, à savoir 13'22'' chrono, qui lui aurait aisément assuré une place en finale, s'il l'avait renouvelé ou s'il s'en était du moins rapproché. Il a terminé à la treizième place en 14'15''00, devançant uniquement le Palestinien Nader Almassri, bon dernier en 14'41''10. Une élimination sans gloire, qui ravive les critiques en direction de la fédération pour son choix sur cette distance. Elle a préféré Saïdi-Sief, qui n'a couru qu'un 5000 m en 2008, alors que Khoudir Aggoune s'est spécialement préparé pour cette épreuve avec la subvention qui lui a été accordée. C'est à n'y rien comprendre ! Pourquoi un tel choix qui s'est avéré erroné, alors que la logique et le bon sens auraient voulu que Aggoune soit présent sur la ligne de départ hier à Pékin. Finalement, il s'est préparé pour rien. De l'argent jeté par la fenêtre. Une affaire à éclaircir ! Enfin, il y a lieu de signaler le forfait inattendu du Bahreïni, d'origine marocaine, Rashid Ramzi. Déjà vainqueur du 1 500 m, il ne s'est pas présenté sur la piste hier, car n'ayant pas suffisamment récupéré de ses efforts. Il ne réussira donc pas à égaler l'exploit de son ex-compatriote, le Marocain Hicham El-Guerroudj, seul vainqueur du 1 500 m et du 5000 m dans une olympiade. C'était à Athènes en 2004. K. A.