Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, se retrouve aujourd'hui seul contre tous dans cette affaire qui n'a fait que fragiliser davantage la FAF. Tout le monde au sein de la famille footballistique nationale a remis en cause la gestion de l'affaire RCK par le président de la FAF qui l'a fait depuis le début sans concertation du bureau fédéral (BF) comme cela se fait de coutume. Haddadj a vraisemblablement fait de cette affaire, une affaire personnelle. Selon des membres du BF qui pensent carrément boycotter la réunion d'aujourd'hui convoquée par le président esseulé, qui, en mal d'arguments, évoque la souveraineté nationale qu'il brandit comme menace pour aller au bout de sa mascarade. Les masques sont tombés, et le président de la FAF n'a désormais d'autres choix que de se soumettre à l'institution de Lausanne que lui-même a tenté un jour de solliciter pour cesser ce qu'il a qualifié ce jour-là d'immixtion du M. Yahia Guidoum alors ministre de la Jeunesse et des Sports. L'histoire se répète et, cette fois, haddadien se retrouve à la place de celui qu'il a longtemps plaint et menacé de “TAS”. Haddadj n'en est pas au bout de ses peines causées par ses décisions unilatérales. En effet, selon un membre du bureau fédéral, la réunion d'aujourd'hui risque tout bonnement d'être boycottée et c'est au président de la FAF seul de prendre ses responsabilités dans cette affaire, sans impliquer les autres membres. Pour cause, ces derniers qui ont dans un premier temps recommandé à Haddadj de traiter l'affaire selon les règlements et d'opter pour un nouveau système de compétition à deux groupes, d'autant que le RC Kouba n'a rien à voir dans cette affaire, mais ce jour-là, Haddadj a décidé de maintenir une décision nulle et non avenue prise sous la menace et la contrainte, sans prendre en compte l'avis de ses partenaires fédéraux. D'où, l'idée de boycotter la réunion d'aujourd'hui. De son côté, le président de l'ESS Abdelkrim Serrar demande carrément le départ de Haddadj, de la présidence FAF, et laisser la gestion de l'instance fédérale aux compétents. Dans cette affaire, Haddadj tente de cacher une gestion catastrophique du football national comme révélé par l'éminent technicien allemand Peter Schnitger qui a préféré rentrer en Allemagne avec un pincement au coeur devant l'indifférence du président de la FAF. En plus d'autres affaires encore. Bref, Haddadj aura-t-il cette fois l'audace de défier le TAS de Lausanne après avoir ignoré le TAS algérien ? En tout cas, s'il continue sur cette voie, il risque de donner un sérieux coup à la balle ronde nationale et à l'Algérie qui s'efforce tant bien que mal de redonner au football son lustre d'antan. Chérif M.