Il aura fallu un travail de fourmi et beaucoup d'efforts pour parvenir à mettre fin aux agissements d'un réseau dangereux spécialisé dans le vol de cheptel, et dont le cerveau est originaire de Djelfa. En effet, agissant suite à une information faisant état de l'existence de ce réseau sur le territoire de Témouchent, et ce, après le vol déclaré, le 22 août passé, dans la localité de Oued Laâneb, dans la wilaya de Tissemsilt, de 401 têtes de mouton dans une exploitation agricole appartenant à un privé, un long travail d'investigation d'une dizaine de jours a été entrepris par la brigade de gendarmerie de Aoubelil en collaboration avec l'ensemble des brigades rattachées à la compagnie de Hammam Bou-Hadjar. Ce qui a donné lieu à l'arrestation de sept individus qui font partie du réseau spécialisé dans le vol de cheptel, dont quatre membres originaires de Mostaganem, et les deux autres de Tlemcen et de Aoubelil, dans la wilaya de Aïn Témouchent, ainsi que la récupération de 358 têtes de moutons. Les trois véhicules utilisés pour le transport des bêtes, un camion de type GMC immatriculé à Sidi Bel-Abbès, un camion de type Hyundai immatriculé à Mostaganem et un véhicule léger de type Peugeot 504 immatriculé à Tissemsilt, ont été loués à raison de 10 000 DA chacun ; ils ont été saisis. Le cheptel volé serait destiné à être acheminé vers le Maroc via la ville de Maghnia. Une hypothèse qui pourrait être retenue par la gendarmerie, et ce, en attendant l'issue de l'enquête qui vient d'être déclenchée. En effet, l'absence d'une réglementation claire en matière de transport de cheptel où une autorisation pour le mouvement des têtes de bovins identifiés s'impose, continue de profiter aux nombreux réseaux de ce type de vol qui font partie du crime organisé et qui continuent de se comporter en maîtres dans la région au détriment, bien sûr, de l'économie nationale. M. Laradj