Les nouveaux élus locaux de Hammam Bou Hadjar ont eu au moins le mérite de rétablir ce qui a été dégradé par le passé. Il s'agit en fait de la toute symbolique sirène que les jeûneurs se sont habitués à entendre lors de chaque mois sacré de Ramadhan, à l'occasion de la célébration du déclenchement de la guerre de Libération nationale quand l'horloge indiquera minuit où lors d'un sinistre provoqué par un incendie. En effet, incapable de réparer la sirène originale de l'imposant édifice qui abrite le siège de l'APC, les responsables ont jeté leur dévolu sur une ancienne alarme qui se trouvait au sein d'une ferme coloniale et qui a fait l'objet d'une légère réparation et dont les premiers essais effectués ces derniers jours se sont avérés concluants. Désormais, les jeuneurs n'auront plus à se fier aux seuls muezzins que les plus lointains auront du mal à entendre dans la mesure où la sirène considérée comme faisant partie du patrimoine de la ville est donc prête pour annoncer la rupture du jeûne et ce, durant tout ce mois sacré. Il est à espérer que cette bonne initiative soit suivie d'autres dans le cadre de la réhabilitation de tout ce qui symbolise Hammam-Bou-Hadjar cette coquette ville coloniale aux mille et une merveilles qui enchantent les nombreux touristes. Ainsi, la restauration du dominant siège de l'APC à l'architecture inédite, celle de la gigantesque horloge avec ses quatre façades ainsi que l'ensorcelant jardin du “Petit Vichy” qui fera l'objet d'une concession à un investisseur privé à la faveur d'un cahier des charges portant sur sa gestion comme nous l'a indiqué M. Kaddour Megueni, premier magistrat de la commune seront donc les prochaine étapes de la municipalité afin de rendre ce visage flamboyant qu'était par le passé Hammam-Bou-Hadjar. La seule fausse note demeure bien sûr la démolition de l'historique école l'Asile, située en plein centre-ville et à proximité de l'hôtel de ville donnant ainsi une vue hideuse aux passagers notamment ceux parmi les nombreux touristes venant de tous les coins du pays en particulier ceux du Sud, de l'Est et du Centre. Cela fait plus de trois années que l'endroit n'a pas été nettoyé de tous les débris occasionnés par la démolition, une image qui contraste avec le jardin du jet d'eau se trouvant en face et ce, avec toutes les conséquences que cela suppose sur le plan environnemental. M. Laradj