À Mostaganem, l'entreprise nationale Sonelgaz fait parler d'elle. Indépendamment des intempéries et de leurs méfaits, somme toute “compréhensibles'', ce sont les coupures de courant électrique et les chutes de tension quotidiennes, répétitives, et surtout par beau temps qui suscitent l'expectative, en s'imposant comme le sujet récurrent des discussions partout et presque tous les jours à travers la wilaya. “C'est en raison du délestage, de l'usage à plein régime des climatiseurs et de la forte demande des agriculteurs du plateau de Mostaganem en énergie électrique pour l'irrigation, des exploitations agricoles”, explique-t-on au niveau de la direction locale de l'entreprise nationale. En dépit des investissements colossaux consentis par l'Etat durant ces dernières années, l'usager subit toujours les désagréments et les caprices agaçants et inopinés, en sus parfois de la détérioration d'équipements électroménagers et du manque à gagner particulièrement important en matière d'activités commerciales. Autrefois, on invoquait la saturation du réseau de distribution, sinon la pollution ou les intempéries. Aujourd'hui, on y adjoint deux autres prétextes : les pompes immergées et les climatiseurs. “Précipité” par le réchauffement climatique, qui évolue quasiment à “vue d'œil”, le marché en plein essor de ces appareils de production de la fraîcheur artificielle semble être l'ultime casse-tête de l'entreprise nationale sollicitée à fournir l'énergie demandée. M. O. T.