“Le côté absurde de cette situation est que l'Algérie et le Maroc se considèrent comme des pays frères, ils partagent une histoire dont les destins se sont croisés à plusieurs reprises, notamment durant la guerre d'indépendance algérienne, lorsque le Maroc servait de deuxième ligne pour les combattants du Front de libération nationale (…) Peu à peu, cette fraternité s'est transformée en inimitié, non déclarée, en raison de la délicate question du Sahara.” Cette déclaration est de l'écrivain marocain Tahar Ben jelloun. Dans un entretien publié jeudi dernier par l'hebdomadaire italien L'espresso, Ben jelloun estime que l'ouverture des frontières demeure la seule solution pour parler d'un Maghreb uni et impute cette défaillance au gouvernement algérien. Et si Benjelloun regardait du côté du royaume chérifien ?