Le développement économique d'un pays ne peut se faire sans l'implication de l'université. Le développement économique d'un pays ne peut se faire sans l'implication de l'université. C'est, en somme, le message que voulait transmettre les participants à la journée d'étude qui s'est déroulée jeudi dernier au niveau du centre universitaire Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira, qui a vu la participation de nombreux professeurs à l'instar du Pr Lamri, responsable de l'INSIM, et du Dr M. Chérif de l'université de Montréal, Canada, de plusieurs recteurs d'université du Centre, d'un représentant du ministère de l'Industrie, des présidents et directeurs des chambres de commerce du centre du pays et des autorités civiles et militaires de la wilaya conduites par le wali. Le Pr Abadlia, directeur du centre universitaire de Bouira, a donné un aperçu sur le rôle de l'université dans le développement local, et la création de richesse et d‘emploi. Pour lui, il faut travailler davantage pour permettre le rapprochement entre l'université et son environnement socioéconomique et culturel. De son côté, le wali parlera du nouveau pôle universitaire, qui sera bâti sur une superficie de 55 ha, et où seront dispensées des filières en adéquation avec l'environnement de la wilaya qui dispose de trois barrages, de terres agricoles, etc. ainsi que de projets ambitieux pour la région et le pays. Le wali parlera aussi des efforts consentis par l'Etat pour le développement socioéconomique dans le cadre du plan quinquennal, les programmes ambitieux d'investissement, de la prochaine installation de l'Agence nationale du développement et d'investissement juste en face du centre universitaire. Le Pr Lamri parlera de son expérience aux Etats-Unis. En management, dira-t-il, on apprend des réussites et non des erreurs. L'expérience a montré que c'est l'université du savoir qui fait la présence économique d'un Etat. Il encouragera les partenariats avec les meilleurs universités du monde, une stratégie porteuse, en citant l'expérience de la Chine qui, estime-t-il, dans 20 à 30 ans, deviendra la première puissance mondiale, et aura les meilleurs universités et centres de recherche au monde. Pour lui, il faudrait une réelle volonté politique pour le développement du système universitaire qui sera basé sur la qualité, engager un processus relationnel avec l'économie locale, utiliser les formes potentielles des forces humaines, avoir un système de management de qualité et une économie basée sur l'intelligence et le savoir. Il estime qu'en Algérie, il existe 450 000 entreprises contre 1 200 000 au Maroc, alors qu'il devrait avoir au minimum 1 600 000. Le Dr M. Chérif, expert en création d'entreprises, mettra en exergue le mode d'emploi pour la création de sa propre entreprise dans les différents dispositifs mis en œuvre par l'Etat. M. Adjaout