Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui regroupait à l'origine les chirurgiens-dentistes, les généralistes et les pharmaciens avait pour rappel, mené pendant 2 années consécutives, un mouvement de protestation sur les conditions de travail et leur statut salarial. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui regroupait à l'origine les chirurgiens-dentistes, les généralistes et les pharmaciens avait pour rappel, mené pendant 2 années consécutives, un mouvement de protestation sur les conditions de travail et leur statut salarial. D'une part, les conditions socioprofessionnelles de cette corporation se sont dégradées lorsqu'on sait que les hôpitaux des grandes villes datent pour certains d'avant l'Indépendance comme l' hôpital Mustapha-Pacha, et d'autre part, il y a des revendications salariales autour de leur statut. Les généralistes ont observé une scission pour créer le Syndicat national des médecins généralistes (SNMG) autour de leur propre plate-forme de revendications. Le SNPSP a tenu, avant-hier, son conseil national à Alger. Aussi, il a été décidé de maintenir leur mouvement de protestation qui les oppose à leur tutelle. Le SNPSP menace de recourir à une grève illimitée, nonobstant que les travailleurs adhérant à ce syndicat ont toujours assumé leur grève sanctionnée par une ponction sur leurs salaires. En 2010, le ministre Ould Abbès, ministre de la Santé avait selon le SNMG, annoncé, une augmentation des salaires de l'ordre de 60 à 70%, en présence de représentants de la Fonction publique qui a refusé de signer car dit-elle «ces augmentations ne faisant pas partie des priorités de l'heure», dit-on. Ces hausses sur salaires sont liées au régime indemnitaire tant attendu par les travailleurs de cette corporation. Un dilemme qui mérite des éclaircissements des pouvoirs publics, lorqu'on sait que d'autres syndicats des psychologues sont aussi dans la lutte avec leur plate-forme de revendications. Le SNPSP met en avant et réitère sa revendication qui consiste en la multiplication de construction d'hôpitaux publics dans le monde rural car les polycliniques existantes dont la vocation première est la vaccination des enfants et la consultation sont insuffisantes pour répondre aux besoins pressants des populations du monde rural qui sont obligées de parcourir des milliers de kilomètres pour avoir droit à des soins dans les hôpitaux des grandes villes. Le ministre de la Santé, M. Ould Abbès, tout en y étant sensible se dit favorable à l'amélioration des conditions de travail dans les hôpitaux, et explique qu'une promotion de 160 spécialistes pour l'année 2011 devra observer, comme stipulé dans les textes réglementaires de la santé, un service civil de santé publique dans le monde rural où la vaccination et les femmes ont besoin de leur assistance. Henia A.