Des scientifiques français du CNES participent à la mission Glory, un satellite qui sera lancé mercredi pour étudier l'effet des aérosols sur la Terre. Des scientifiques français du CNES participent à la mission Glory, un satellite qui sera lancé mercredi pour étudier l'effet des aérosols sur la Terre. L'irradiance solaire (la puissance d'un rayonnement électromagnétique par unité de surface) est l'une de nos principales sources de chaleur. Il convient d'étudier les effets des nombreux aérosols utilisés sur la planète afin de déterminer des changements dans notre climat. C'est le but du satellite Glory, qui sera lancé le 23 février depuis la base de Vandenberg en Californie et à laquelle participent des scientifiques du CNES. Il devrait fournir de nouvelles données sur le bilan radiatif de la Terre. Le satellite sera équipé de trois instruments, le TIM (Total Irradiance Monitor) composé de 4 radiomètres pointés vers le Soleil pour mesurer son irradiance, l'APS (Aerosol Polarimetry Sensor), un radiomètre qui mesure la polarisation du rayonnement solaire réfléchi par les surfaces, les aérosols et les nuages, et la Cloud camera, un imageur qui fournit le contexte nuageux pour l'APS. «Les mesures réalisées par Glory permettront d'affiner l'étude des variations saisonnières de concentration d'aérosols et de l'irradiance solaire qui nous parvient», explique ainsi Anne Lifermann, ingénieur mission au CNES. Agence