Les travailleurs des universités de l'Algérois sont entrés, hier matin, dans un mouvement de grève de trois jours, le deuxième en deux semaines. Leurs principales revendications : «Amélioration de leur situation socioprofessionnelle, augmentation des salaires et insertion des contractuelles.» Histoire d'en apprendre davantage de ce mouvement de contestation, on s'est rendu à l'université Alger 2. Les travailleurs des universités de l'Algérois sont entrés, hier matin, dans un mouvement de grève de trois jours, le deuxième en deux semaines. Leurs principales revendications : «Amélioration de leur situation socioprofessionnelle, augmentation des salaires et insertion des contractuelles.» Histoire d'en apprendre davantage de ce mouvement de contestation, on s'est rendu à l'université Alger 2. Sur place, les travailleurs occupent l'accès principal. Une banderole géante, où on peut lire «l'université en grève», est accrochée au portail. Selon Kheireddine Nouioua, responsable syndical des travailleurs de l'université Alger 2, affilié à l'UGTA, «à partir d'aujourd'hui, nous observerons chaque semaine trois jours de grève, jusqu'à la satisfaction de nos revendications». A ce sujet, notre interlocuteur a précisé que leurs revendications sont «légitimes». «Nous exigeons l'augmentation des salaires de tous les travailleurs de l'université. Certains touchent 13 000 DA par mois. Nous réclamons, aussi, l'intégration des quelque 450 contractuels, l'application du régime indemnitaire et, enfin, la révision de nos classements dans les échelons de la Fonction publique. Certains d'entre nous ont cumulé plus de 20 années de service. A aucun moment leurs grades n'ont été revus», nous a-t-il précisé. Ce mouvement de grève, a-t-il ajouté, est suivi par plus de 90% des travailleurs de l'université Alger 2. Cependant, selon notre interlocuteur, quelques «incidents ont été signalés au niveau des départements. Des responsables ont forcé les portes pour permettre aux étudiants de poursuivre les cours. Cela nous a poussés à fermer l'accès à l'enceinte de l'université aux véhicules», a-t-il conclu. Notons que la semaine dernière, un mouvement de grève a été observé, mais qui n'a duré qu'une seule journée. Raouf Aziri