Il est grand temps pour le continent africain de décider de sa vraie indépendance qui est aux mains des Occidentaux. «Le continent africain, qui est riche en gisements minéraux et terres fertiles, aurait en effet toutes les potentialités pour devenir la première puissance économique planétaire, mais il est encore opprimé, étant sous la coupe coloniale des grandes puissances de la terre», ce sont les paroles de l'ex-président brésilien Lula Da Silva, qui était l'invité spécial du 17e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), la semaine dernière en Guinée équatoriale. Message d'une importance capitale, car il est temps pour ce continent de se libérer de l'ingérence de l'étranger, en particulier de l'Occident, donc du néo-colonialisme, et qu'il mène lui-même son propre développement. La richesse de ce continent suscite toutes les convoitises avec à la clef, des guerres interminables. A l'heure de la mondialisation et de l'internet, les Africains ont tous les moyens pour comprendre qu'ils doivent jeter dehors aussi bien dictateurs ou marionnettes au service des multinationales prédatrices. Le message de Lula n'est évidemment pas relayé par les Médias, alors même qu'il est d'une importance historique. L'Amérique latine s'est (en partie) libérée de ses dictateurs et des requins de l'Occident, elle est en pleine croissance, et ce qu'elle a fait, l'Afrique peut le faire. A condition de le vouloir ! Par ailleurs, l'Occident qui se croit tout permis, utilise toutes les techniques pour satisfaire sa cupidité maladive et criminelle : bombardements, pseudo-révolutions (de couleurs), déstabilisations, et aussi… scissions. Diviser pour régner, la technique machiavélique est éprouvée ! L'exemple parfait en est la Yougoslavie, avec la plus grande base militaire américaine au Kosovo, aux portes de la Russie. Ou dans plusieurs régions du monde, comme en Afrique. Le dernier exemple est le Soudan, avec une partie riche en ressources (que pillera l'Occident) et l'autre, pauvre, livrée à elle-même. Et n'oublions pas la Côte d'Ivoire, d'abord scindée, puis réunifiée sous l'égide de l'agent du FMI, Ouattara. La Libye connaîtra sans doute le même sort : avec mandat de l'ONU, complice des pires exactions, et au risque, une fois de plus, de porter atteinte à un Etat souverain de surcroît faisant bloc (jusqu'aux provocations de la France et de la GB) derrière un dirigeant, Kadhafi, qui a porté très haut son pays. Le cynisme de l'Occident, voulant faire croire à une opération humanitaire, est monstrueux. Les peuples doivent se libérer de leurs tortionnaires ! Et pendant ce temps, cet Occident, qui utilise, des armes réellement de destruction massive, projette sur la Libye des particules d'uranium appauvri qui se répandent jusqu'en Europe, via le sirocco. Qu'attend «l'honorable» CPI pour poursuivre les assassins de l'humanité ?